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Tableaux de bord – Les 7 règles et indicateurs

Dureau_laurent Par Laurent Dureau (contributeur) – Manager de Transition et Serial Entrepreneur

Avoir un tableau de bord pour piloter l’entreprise est aussi important qu’un volant pour conduire une voiture. Formalisé ou non, tout dirigeant en possède un. Seulement voilà, est-il suffisamment pertinent pour pouvoir prendre des décisions fiables ? La petite entreprise va à l’essentiel et compte sur sa réactivité pour corriger le tir en juste à temps alors que la multinationale, plus lourde à manier, nécessite des montagnes de reporting.

Commençons donc par énoncer quelques règles souvent méconnues des dirigeants :

1 – Un tableau de bord n’est que le regroupement d’indicateurs

Le nombre visible d’indicateurs est forcément limité sous peine de saturation.

2 – Chaque indicateur retenu doit prouver sa pertinence

Par principe tout indicateur est bon à prendre, mais quelquefois son coût d’obtention est disproportionné par rapport au bénéfice acquis.

3 – Tout indicateur n’est valable que dans un contexte donné

Regrouper chaque indicateur selon le degré d’urgence (ce qui déterminera sa visibilité) puis par son degré de pertinence et enfin par la fiabilité de l’information fournie.

4 – Tout indicateur n’est que la visualisation d’une information fournie à un temps t

L’information doit être un reflet objectif d’une variable dans une réalité à un temps t

5 – Tout information fournie doit pouvoir faire prendre une décision immédiate

Si ce n’est pas le cas, alors cet indicateur ne sert à rien

6 – Toute information déclenchant une décision automatisée se fera reléguée en arrière plan

Par définition un tableau de bord aide à la décision donc exit tout ce qui prend des décisions à votre place…

7 – C’est le tableau de bord qui s’adapte au dirigeant et non l’inverse…

Car le dirigeant doit lui-même s’adapté aux nécessités de l’entreprise qui évolue dans un contexte de plus en plus imprévisible.

Pour être pragmatique, voyons maintenant comment mettre cela dans la pratique d’une manière simple. Partons de votre expérience en tant que conducteur d’un véhicule au même titre que le dirigeant est le conducteur de l’entreprise. Que vous soyez un chauffard, un pilote de rallye ou un routier sympa vous avez besoin que votre tableau de bord soit fiable et suffisamment informatif sous peine de bien des désagréments (panne d’essence, PV excès de vitesse, moteur cassé,…).

Je me fais coaché(e) – Etre acteur de son coaching

Franoise_keller_7 Par Françoise Keller (chroniqueur exclusif) – Coach de Managers, de Projets et d'Equipes et Formatrice en management et en communication NonViolente®

Le coaching est une pratique récente et inhabituelle pour la majorité des dirigeants et managers. Après avoir abordé la question de "Choisir un coach" et "Se faire coacher : je me lance !", je voudrais partager avec vous la manière dont je vois les attitudes qui me semblent aidantes pour profiter d’un coaching.

En effet, j’aime bien considérer que le coaching est un réel investissement en argent, mais surtout en temps et en énergie. J’aimerais relever ici, sans être nécessairement exhaustive, des pratiques que j’ai pu tester ou observer chez les personnes que j’accompagne et qui, semble-t-il, favorisent le retour sur investissement….

Et après avoir levé x000 000€, que se passe-t-il ?

Delobelle_vanina_1Par Vanina Delobelle (contributeur) – Entrepreneuse et experte en marketing

On lance un nouveau produit, on lève des fonds et on crée une super start-up …mais après ? Guy Kawasaki, dans son article After the Honeymoon, présente avec beaucoup de réalisme les 9 raisons qui peuvent faire que l'avenir de l'entrepreneur ne soit pas si rose qu'il l'aurait envisagé.

Devenir un bon manager ? Utopie ou réalité ?

Alix_de_la_tour_du_pin_7 Par Alix de La Tour du Pin (chroniqueur exclusif) – Consultante, Coach, Auteur, Dessinatrice

Lorsqu’on voit autant de livres sur le management, (et j’en ai écrit un), on peut se poser des questions. Est-ce si difficile ? Pourquoi ?

J’ai accompagné, un jour un Dirigeant qui travaillait dans une grande entreprise.
Il avait fait des études brillantes dans deux Grandes Ecoles.
Il m’a dit : «La seule chose qu’on ne nous apprend pas à l’école, c’est manager.
Pourtant, c’est la seule chose qu’on me demande ! ».