Un créateur est finalement un chercheur. Il recherche à mettre
en alchimie tous les éléments qui feront fonctionner un business. Le
créateur redresse la barre au fur et à mesure de son développement. Il fait des essais, les développe ou les laisse de côté car pas suffisamment rentables.
Si on analyse le comportement des grands créateurs, parmi tous les
produits qu'ils ont lancés, il y a ceux qui ont marché et qui leur a
permis de faire fortune puis il y a les autres. Ils ont essayé et ça
n'a pas marché. Comme le chercheur, il part dans une direction et en
tire des conclusions, positives
ou négatives mais qui dans tous les cas lui permettront d'avancer et de
renforcer sa recherche pour mieux atteindre son but. Parfois, on a
plus de chance et ça marche du premier coup mais cela est plus rare. En
général les chefs d'entreprises qui fonctionnent n'en sont pas à leur
coup d'essai et s'y reprennent souvent jusqu'à 3 fois avant de lancer LE business qui prendra et qui sera un vrai succès.
Chaque nouvelle création est une nouvelle recherche qui met en adéquation plusieurs éléments :
Par Jean-Luc Watine – Spécialiste dans l'optimisation du statut du dirigeant
Je suis toujours amusé par la question récurrente qu'on me pose depuis prés de dix ans, sur un ton un peu apitoyé et aussi hautain: " eh! dis donc, tu ne te sens pas un petit peu seul dans ton bureau d'entreprise unipersonnelle ?" ( qui ne l'est plus, soit dit en passant, mais les préjugés sont tenaces).
Je pense que je dois mettre les choses au point: eh bien ! définitivement et absolument non !, le syndrome de la machine à café à 9 heures, aprés le courrier, puis à 10h 30, 14h et aussi 16h et aprés, bien entendu, la lecture du " Monde" et du "Wall street" en attendant patiemment 20H pour sortir parmi les derniers pour montrer que l'on est bien le chef: eh bien, non, que les choses soient claires tout ceci ne me manque pas, d'abord, je ne bois plus de café, sauf le matin, pour me réveiller: l'odeur du café frais me donne l'envie de me lever, celà doit être un reste inconscient de mon enfance où ma mère, chaque matin, faisait le café dont l'odeur se répandait agréablement dans toute la maison et je me réveillais par cette odeur tonique, de manière quasi pavlovienne.
Par David Béraud – Meneur d’hommes, assembleur de savoir-faire…
<p><p>Sans titre</p></p>
Créer une entreprise n'est pas aussi
compliqué que certaines personnes veulent nous le faire croire. Il
suffit de bien réfléchir, de bien construire, de bien agir et parfois
de faire quelques erreurs…
Au
départ vous aurez besoin d'une idée, ça ne sera pas forcément celle du
siècle (d'ailleurs, je ne sais pas si elle existe), juste une idée qui
réponde à un besoin ; ou qui en crée un.
Une fois l'idée dénichée, vous devez travailler votre produit. Il me
semble intéressant de créer un exemplaire de ce que vous allez vendre.
La création de ce prototype vous permettra de quantifier le temps
nécessaire à la réalisation et à la production de votre produit. Cette
étape vous permet également de voir comment réagissent vos fournisseurs
et vos clients potentiels. S'il vous est nécessaire d'opérer des
modifications, il vous sera plus simple de les ajuster maintenant
qu'après la création de votre entreprise.
Une fois que vous maitriserez votre sujet, vous devrez vous
organiser administrativement. Plusieurs solutions sont possibles :
acheter des bouquins, passer par la chambre du commerce et d'industrie
ou encore passer par un cabinet conseil. (Si par hasard, vous avez la
chance d'habiter dans le Grand Lyon, entrez en relation avec creaforce)
Avant cela je décidais de prendre quelques temps de repos (mérités ??). Au programme ski, repos, visites des copains aux quatre coins de la France… Mais très vite la réalité revient au galop et les turpitudes administratives entre ANPE, ASSEDIC etautres se font pressantes.
Dois je vraiment vous obliger à lire mes luttes avec les ASSEDIC, qui me considérant comme ancien gérant refusent de m'indemniser ? Beaucoup trop long et ennuyeux. Mais après cinq mois de lutte acharnée, apprentissage complet du code général de l'indemnisation (au point de mieux le connaitre que les employés de cette administration), j'arrivais à leur démontrer que au vue de mes anciens "états de services, ils devaient remonter plusieurs années auparavant pour reprendre mes anciens droits avant d'avoir été gérant. En attendant, privé d'indemnisation pendant cinq mois, j'étais passé par la case RMI. Moralement assez dur.
D'un naturel combatif, je décidais de trouver un emploi dans le communication et/ou les nouvelles technologies, de préférence chez l'annonceur. Les agences j'en avais un peu trop usées. Je me lance dans les septentironels "activation de réseau", "stages de marketing emploi", tests de CV… Résultats, quelques entretiens, en agence (oui je sais je ne voulais pas), chez l'annonceur, au sein d'institutions… Mais pas de résultats probants, de bon feeling et toujours cette petite chose qui manque ou qui ne vas pas et qui "malgré tout l'intérêt de votre candidature…".
Résultat, dix mois et toujours pas de job.
Je décidais donc de lier l'utile (la recherche d'un job) à l'utile (l'alimentaire) et je dégotais une superbe mission d'intérim comme opérateur peinture dans un grand groupe de fabrication de pièces plastiques automobile.
Le but : travailler et ramener un peu d'argent la nuit (histoire que ma nouvelle chérie ne pense pas que je me fasse entretenir) et scruter les annonces et passer des entretiens le jour.
Expérience au demeurant sympa, qui m'a fait découvrir un autre monde, celui du travail de nuit. Une ambiance et un vécu qui font du bien et remettent beaucoup de choses à leur place et permettent de relativiser.
Mais au bout d'un moment, las des analyses fines des besoins de mon secteur, de la structure du marché caché de l'emploi, qui jusque ici n'avaient rien donné (ou pas grand chose), je décidais de me lancer dans une opération de grande envergure, de mass mailing, à la façon grande distribution. En fait, tout ce que vous déconseillent les spécialistes en recherche d'emploi. Mais bon là, il fallait agir.
L'opération fut alors aussi simple que fastidieuse : collecter un bon fichier d'adresses de sociétés œuvrant dans mon domaine de prédilection, saisir ce fichier (et oui je n'avais pas pu le récupérer en numérique pour l'essentiel), et, envoi de plus de 400 e-mails personnalisés un minimum.
Résultat, après avoir frisé l'explosion de ma boite mail, un coup de fil.
La création de Brocanteo.com est la rencontre entre une envie
d'entreprendre simplement, l'envie de concilier un virage dans la vie
d'une femme avec une passion dévorante de brocante et de décoration, et les possibilités du e-commerce.
Nathalie, avait une idée simple, chiner des objets de brocante ou de
déco et les vendre. Jean-Marc, son mari, l'a poussé à devenir
probablement une des premières Boutique de brocante sur Internet se
conformant strictement aux normes de la vente à distance (affichage
du stock, délais, assurance du transport, délai de rétractation
satisfait ou remboursé, service client) tout en créant une entreprise
du type "jeune pousse" (nouvelles technologies, communication, un
blog magazine et un blog témoignage, prise de risque) rare dans le
domaine de la brocante et des antiquités en France. Le principe était
simple : après avoir joué à la marchande sur quelques vide-grenier et
sur des sites de ventes aux enchères, c'était de créer une société,
un site et permettre à celui qui cherche un objet de l'acheter quand
il le trouve, sans délai ou risque.
Aujourd'hui, disons le, cette petite entreprise au féminin a
transformé notre maison et a fait passer un passe-temps familial en
une activité à plein temps à domicile ou sur les routes pour Nathalie
(et la petite famille qui suit !).
Je vous propose un témoignage. Sans généraliser mon cas, il est sans doute
représentatif.
La presse « bien pensante », les autorités, le MEDEF bien sûr, nous répètent
à longueur de temps, soyez des « entrepreneurs » ! Je n’aime pas le mot aussi
entendez par « entrepreneur » dans cet article, un type qui crée son boulot,
sans plus.
Quinquagénaire, spécialiste de la Communication d’entreprise, je cumule les
handicaps pour retrouver un travail. D’ailleurs, je n’en avais guère envie,
les relations sociales au sein des entreprises étant à mon avis fort dégradées.
Il me fallait donc trouver une solution et l’idée de créer son propre travail
en est une. Nécessité fait loi.
Il se trouve que, par chance, mon chemin a croisé un ancien chef d’entreprise
avec lequel j’ai déjà travaillé et qui lui est maintenant à la retraite. Mon
cas, s’en être désespéré, l’a touché aussi m’a-t-il proposé après quelques rencontres
une association dans un projet d’entreprise. Il s’agit de créer un site Internet
sur lequel nous allons vendre de l’information économique dans un créneau très
spécialisé.
Me voilà donc portant le chapeau de créateur d’entreprise. La définition
du projet, ses buts, ses objectifs, ses moyens n’ont pas posé de réels problèmes.
Mais il nous fallait quand même une structure pour accueillir notre projet et
la création d’une petite SARL était donc nécessaire.
Par Valérie Weill – Consultante et accompagnatrice en création/développement d’entreprise
Tous les créateurs indépendants vous le diront, une des difficultés majeures liées à la création, c’est la solitude. Se retrouver seul(e) face à soi-même dans les moments de découragements, de doute, de fatigue et de lassitude peut devenir à la longue une vraie souffrance.
En effet, on ne peut pas toujours être au top, assumer tout et être sur le front de la production ou de la réalisation de services et être en même temps à la prospection, tout en gardant un œil sur les courriers de l’Urssaf et l’évolution de la trésorerie pour la fin du mois, le tout avec un moral d’acier tout au long de l’année !
Etre chef d’entreprise, c’est souvent être seul(e) pour décider, pour prendre des risques, pour s’organiser. Or, parfois pour un créateur solo, il peut se passer des journées entières sans voir du monde. En fait, quand on travaille seul, le plus difficile est d’avoir une organisation bien réglée et de toujours avancer. Le risque étant de vite s’éparpiller et de remettre au lendemain et surlendemain indéfiniment les tâches ingrates du type prospection téléphonique ou pointage des règlements clients qui sont encore dans la nature… Il est également difficile lorsqu’on est seul(e) de prendre du recul sur ce que l’on vit au quotidien.
Un œil extérieur neuf est donc indispensable.
Quelques idées pour ne plus rester seul(e), la tête dans le guidon
« Je me suis réveillé ce matin avec l’idée du siècle. Un produit incroyable qui révolutionnera les modes de vie de milliards de personnes. Je suis très fort techniquement, mais je n’y connais rien en management. Il faut que je trouve des associés.»
Évidemment, vu comme ça, le choix a l’air facile. Je vous rassure, c’est beaucoup plus compliqué…
Devez-vous trouver un associé pour réussir votre création d’entreprise ?