Envie d'entreprendre

Patrons : C’est la « bottom line » qui compte !

Tylski_laurent_4 Par Laurent Tylski (contributeur exclusif) – Directeur Général d'Acteo Consulting

Les années fastes ou il suffisait d’être un leader charismatique sont terminées. S’il est plus que jamais nécessaire d’avoir cette qualité aujourd'hui, il faut en plus que  les dirigeants aient un œil aiguisé sur la « bottom line ».

Les temps changent, on ne reconnaît plus les managers et cadres dirigeants à la taille de leur bureau, à la profondeur      de leur siège en cuir, mais a leur capacité à générer rapidement du résultat.

Pour y arriver, il faut non seulement une tête bien faite, des qualités de communication exceptionnelles,  mais également des qualités de visionnaire pragmatique.
Le marché et les actionnaires sont de plus en plus tendus. La  difficulté actuelle à générer, voire simplement maintenir le chiffre d’affaires, force les entreprises a être particulièrement attentives a leur rentabilité.
Les leaders et managers sont donc condamnés a devenir des « stratèges visionnaires pour leur permettre de créer de la valeur grâce à la profitabilité de leur entreprise ». Pour pouvoir concentrer leurs efforts sur les résultats, ils doivent se focaliser sur le « business ». L’esbroufe ne suffit plus !

Oubliés les « Patrons vedettes » à la Welsh, Tapie ou Jean-Marie Messier.
Leur temps est révolu. Ces célébrités sont remplacées par des hommes qui certes gardent leur charisme, mais clarifient leur vision et la transforme en actions  concrètes.

Devenir un bon manager ? Utopie ou réalité ?

Alix_de_la_tour_du_pin_7 Par Alix de La Tour du Pin (chroniqueur exclusif) – Consultante, Coach, Auteur, Dessinatrice

Lorsqu’on voit autant de livres sur le management, (et j’en ai écrit un), on peut se poser des questions. Est-ce si difficile ? Pourquoi ?

J’ai accompagné, un jour un Dirigeant qui travaillait dans une grande entreprise.
Il avait fait des études brillantes dans deux Grandes Ecoles.
Il m’a dit : «La seule chose qu’on ne nous apprend pas à l’école, c’est manager.
Pourtant, c’est la seule chose qu’on me demande ! ».

L’assiduité du dirigeant dans l’entreprise

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

La dynamique de l’environnement
économique, social, politique et technologique dans lequel nous vivons en ce
début du 21ième siècle exige, constamment, du dirigeant qu’il
s’adapte aux changements, s’améliore, complète sa formation et connaisse mieux
son travail, ses supérieurs et ses subordonnés.

Elle exige de lui surtout une
certaine assiduité au travail, sans relâche,

s’il veut vraiment atteindre les objectifs escomptés,
réaliser les résultats attendus et faire face aux turbulences de ce monde qui
nous entoure et à la concurrence accrue due à la mondialisation.

En général, l’assiduité est l’exactitude à se trouver là où l’on
doit s’acquitter  d’une obligation,
présence régulière à un poste, à un lieu où l’on doit être. Tandis que
l’assiduité au travail est,  la présence
régulière et constante non loin du poste de commandement ni de ses
collaborateurs et encore moins de ses supérieurs par la visibilité quotidienne
ou à défaut un contact permanent par les multiples moyens de communication.

En effet, c’est cette assiduité qui  permet au dirigeant de mobiliser facilement  les ressources humaines, rassembler les
ressources matérielles et financières et atteindre les marchés pour parvenir
aux résultats recherchés dans des limites de temps, de dépense d’énergie et de
coûts strictement définies et accordées à l’avance. La présence  du dirigeant au poste lui permet donc d’assurer
le suivi des affaires de l’entreprise, au quotidien, et d’en contrôler l’exécution.

Pourquoi mon entreprise n’est-elle pas plus innovante ?

Martingilles Par Gilles Martin (chroniqueur exclusif) – Président du cabinet de conseil en stratégie et management PMP

En ce moment, dans les
entreprises, le sujet de l’innovation revient dans les priorités en premier de
la liste.

Normal, avec la crise,
nombreuses ont vu leurs activités décroître, leurs marges se réduisent, et les
perspectives de croissance, de reprise, ne sont pas acquises.

Alors, on se dit que le
lancement de nouvelles idées, de nouveaux business, c’est une des pistes.

La question que l’on peut se
poser est de savoir si mon entreprise, mon organisation, est véritablement
capable de se lancer avec succès dans une croissance nouvelle, en rupture avec
les marchés et produits existants.

Clayton M. Christensen,
auteur référent en matière d’innovation (dans « The innovator’s
solution »), a observé que, dans la moitié des cas, la principale cause
d’échec réside dans le mauvais choix des personnes qui ont été choisies pour
diriger ces initiatives.

Cela paraît bizarre que tant
de dirigeants se trompent ainsi lorsqu’ils doivent choisir à qui confier les
commandes d’un projet aussi important que le lancement d’une nouvelle activité,
d’un nouveau marché, d’un nouveau produit, la conclusion d’une nouvelle
alliance pour un partenariat nouveau, la concrétisation d’une rupture pour un
nouveau relais de croissance.

En fait, la question,
c’est : comment sont recrutés ces managers ?

Evaluer pour faire évoluer l’entreprise

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

L’évaluation est devenue un des principaux moyens dont disposent les dirigeants d’entreprise pour ajuster leurs actions en fonction des buts qu’ils poursuivent et réaliser les objectifs escomptés. C’est un nouveau processus qui s’est rapidement confirmé être, de nos jours, au centre des préoccupations et des attentes aussi bien des dirigeants que des employés. Elle peut être provoquée périodiquement en fonction des besoins.

Il s’agit d’une technique de gestion utilisée sur l’initiative du dirigeant afin de vérifier si un projet, une opération, une tâche ou une quelconque action ont été réalisés tel qu’ils ont été planifiés et s’ils ont atteint leurs objectifs. . Elle fournit l’information qui permet de mesurer les progrès, d’apporter les améliorations nécessaires, d’opérationnaliser les stratégies et de produire les résultats visés.

A ce propos, il y a lieu de faire la distinction entre l’évaluation des réalisations telle qu’elle est définie ci-dessus et l’évaluation du personnel qui intervient dans au moins, trois circonstances :

Réflexions à l’usage des managers (2ème partie)

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Par Philippe Bertrand (chroniqueur exclusif) – Entrepreneur et Manager

Il y a quelques mois, je vous avais fait part de mon besoin,
à intervalles réguliers, de prendre de la distance par rapport à ma vie privée
et/ou professionnelle. J’ai besoin de prendre du recul, de me ressourcer, de
lire, de réfléchir. 

Comme la fois passée, je vous invite à réfléchir sur les
thèmes suivants (voir le site http://www.proverbes-citations.com) et à
réfléchir sur l’usage que vous pouvez en faire dans votre vie :

L’autorité par le respect

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

Si l’autorité génère du respect, elle traduit une réciprocité respectueuse entre personnes qui crée une relation d’autorité ès qualité, entre le dirigeant et ses collaborateurs. Cette relation part du respect comme autolimitation de son action pour aller jusqu’au respect mutuel.

En effet, le dirigeant moderne est plutôt appelé à dispenser aide et assistance à son personnel de manière à ce que celui-ci le considère comme un dirigeant et non comme un chef, une aide plutôt qu’un « patron » à l’ancienne. Logiquement, les individus s’inscrivent dans la logique de l’autorité « respectueuse » mais non pas pour subir les caprices du « chef ».

Il importe à cet effet de préciser qu’une autorité découle soit d’un statut au sein d’une entreprise, soit d’un sociogramme . La première est issue d’un organigramme, d’une hiérarchie ou d’une instance reconnue faisant autorité dans l’organisation. La seconde relève d’un système où les relations sociales sont informelles : celle-ci est octroyée par le regard des autres.

Quelle que soit son origine, l’autorité est réelle et s’exerce simplement et de façon naturelle, adoptant souplesse et fermeté, mais sans déviation vers l’autoritarisme. Diriger exige en effet une certaine fermeté, mais il ne consiste pas à écraser ses collaborateurs.

Un bon manager c’est celui qui montre la voie, qui encadre et crée l’adhésion à un projet d’entreprise. Il ne faut surtout pas généraliser car l’autorité ne peut pas s’exercer d’une manière uniforme. Tout dépend des caractéristiques personnelles des managers et de leur style de management : plus leur maturité est élevée, plus l’autorité est partagée par le biais de la délégation.

Les principales qualités d’un dirigeant averti

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

En raison de son rôle fondamental au sein de l’entreprise, le dirigeant doit être doté de qualités morales exemplaires, des atouts qui vont l’aider à accomplir sa mission dans les meilleures conditions possibles.

Connaissant bien l’importance du temps, cet homme chevronné est conscient  que c’est une denrée précieuse mais  périssable. Aussi, doit-il le gérer à bon escient et le garde précieusement pour réfléchir et se concentrer sur l’essentiel. Pour ce faire,  il délègue et contrôle.

Homme équilibré, il n’a ni complexe d’infériorité ni celui de supériorité. Dans ses actions, il a confiance en lui-même et s’écarte de toute  obstination et étroitesse de vue pouvant entraver la marche des êtres victimes de complexe d’infériorité qui se cachent  souvent derrière le perfectionnisme qui les empêche de découvrir « la forêt derrière les arbres ».

Ce dirigeant équilibré  n’a par ailleurs, aucun complexe de supériorité qui risque de le faire déraper et le pousser à dissimuler l’engourdissement intellectuel et devenir  par conséquent arrogant plutôt que de faire l’effort de développer sa curiosité. Toutefois, son imagination et son agilité intellectuelle l’aident à reconnaître les capacités et la compétence des autres et à les mettre en exergue.