Envie d'entreprendre

Le client, le service et la qualité.

Par l’entrepreneur consultant passionné par l’asie.

« On gagne la bataille du service avec des détails qu’on n’arrête pas de ciseler. » Christian Lemoine.

</p> <p><p><p><p><p><p><p>Sans titre</p></p></p></p></p></p></p> <p>

Le
manager et l’entreprise moderne se voient confrontés a un défi majeur :
la satisfaction du client. La consommation de masse est morte car les
clients modernes sont désormais des consommateurs avertis. Vive la «
niche », la différenciation, l’adaptation, la particularisation, la «
customisation »… Le 21eme voit émerger la notion de client unique,
l’entreprise se voit contrainte de répondre à ses clients en
différenciant son offre, en l’adaptant, en écoutant ses clients pour
comprendre leurs besoins et adapter la réponse et tout cela dans un
contexte de mondialisation. Goethe écrivait : « Parler est un besoin,
écouter est un art. ». Pour répondre a ces impératifs une seule
solution : se vouer corps et âme au culte du service et de la qualité,
dans un unique objectif la satisfaction totale.

Le
service est une notion large qui prend toute son importance dans le
monde actuel ou l’économie du client est un impératif pour la réussite
de l’entreprise. Quelle societée, publique ou privée, peut se passer de
qualité de service ? Aucune et c’est bien le problème, des entreprises
jadis essentiellement orientée vers la production sont en pleine
réorganisation pour placer le client au coeur de leur logique. Tous les
pays n’en sont pas au même point, dans certains comme les Etats-Unis la
qualité de service est maîtrisée. D’aucuns diront que cette culture est
poussée a son paroxysme : « plantez du service et vous récolterez de
l’argent », enlevant un rien d’originalité a la demarche et unifiant
quelque peu les messages en direction du client mais qu’importe !
L’essentiel n’est-il pas la satisfaction de celui-ci ? D’autres zones
géographiques, pour ne pas dire ethnies, ont compris l’importance du
service. Ainsi que dire des Chinois pour qui un client satisfait et qui
paye est le seul objectif valable au sein d’une démarche commerciale,
on comprend ainsi le succès des restaurants « Chinois » et de leur
propriétaire a l’ineffable sourire… Mais qu’en est-il en France ? Là,
il faut bien avouer que la situation se complique…

Que
dire d’un pays qui a pratiquement invente la notion de service mais ou
il reste synonyme de servitude ? Car a la base de la qualité du
service, il y a des notions telles que le conseil et l’écoute qui sont
orientées vers le client… Ayant été propriétaire de restaurant,
j’avoue que ma plus grosse bataille était d’apprendre a mes salariés a
écouter le client pour détecter son besoin, l’aider a le formuler et
lui apporter la meilleur réponse possible : Alphonse Daudet écrivait: «
La meilleure façon d’imposer une idée aux autres, c’est de leur faire
croire qu’elle vient d’eux. », à cette époque j étais maitre dans l’art
de l’étude des réactions physio-psychologiques. Hélas dans un pays où
beaucoup pensent encore que « le mieux est l’ennemi du bien » la
bataille est loin d’être gagnée car pour cela encore faudrait-il
rehausser le standard de ce qui est « bien ». Le client d’aujourd’hui
est très different de celui d’hier, et ne pas faire évoluer offres et
approches c’est hypothéquer son avenir.

La minute patrimoniale : Support en euros d’assureur

Yves_gambart_de_lignieres
Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

A l’heure où les fonds monétaires
rapportent à peine 1% et où beaucoup d’émetteurs font appel au marché pour
lever des capitaux à des taux bruts qui peuvent paraître séduisants (par
exemple, Edf avec 4,5% sur 5 ans, Crédit Agricole avec 6% sur 12 ans…), il nous
semble intéressant de faire le point sur un support qui offre une liquidité,
une sécurité, une fiscalité et un rendement encore fort attrayant (autour
de 4% net) : le support en euros ou actif général d’assurance-vie.

Support en euros : de quoi s’agit-il ?

Les fonds en euros sont
majoritairement investis en obligations (70 à 90%).

Ceci s’explique par le fait que
les assureurs ont le devoir de garantir
au souscripteur les sommes placées sur ce support
.

Si le souscripteur récupère sa
mise de manière anticipée, il ne s’expose donc pas à un risque de perte en
capital… contrairement à ce qu’il peut subir avec une obligation détenue en
direct qui baissera si les taux du marché progressent.

Le solde est investi en actions
cotées, private equity, immobilier, produits dérivés…

Les supports en euros offrent,
également, un effet de cliquet
garantissant que les plus-values générées dans le passé sont acquises.

Support en euros : comment son rendement est déterminé ?

La réglementation impose à
l’assureur de reverser, l’année en cours ou avant la fin de la huitième année,
au moins 90% de ses bénéfices techniques et 85% des bénéfices financiers.

Si ces bénéfices sont, en partie,
provisionnés, on parlera de provision
pour participation aux bénéfices
. Plus cette provision est élevée, plus
l’assureur sera en mesure de reverser, dans le futur, un supplément de bénéfices
sur son support en euros au-delà du taux technique ou taux minimum garanti,
définis règlementairement. C’est ainsi que certains assureurs ont plus de
quatre années de participation en réserve tandis que d’autres n’en ont
plus !

Le souci est que les assureurs
peuvent affecter, comme ils l’entendent et sur les contrats qu’il souhaite,
cette participation aux bénéfices…

Il ne faut donc pas être leurré
par les taux boostés pour l’année en cours dont l’objet est exclusivement
commercial.

C’est pour cela qu’on constate,
trop souvent, des particuliers disposant d’une multitude de contrats souscrits,
au fil du temps et au gré des campagnes commerciales… c’est une
absurdité : si un contrat est satisfaisant, le souscripteur procédera à
des versements complémentaires sur cet unique contrat et non à l’ouverture de
nouveaux contrats.

Pour déterminer le taux de
rendement sont, également, pris en compte la réserve de capitalisation
constituée par les plus ou moins-values générées lors de la cession
d’obligations et certaines provisions dont celle pour dépréciation à caractère
durable destinées à couvrir les risques sur certains placements (actions et
immobilier).

« Petite chronique boursière » : Le rapport Garnier/Thesmar sous la loupe

Vincent_colot
Par Vincent Colot (chroniqueur exclusif) – Analyste financier

C’est un fait : la littérature financière de qualité est le plus souvent d’origine anglo-saxonne. Les petits investisseurs français, largement réfractaires à l’anglais, manquent donc de matériau pour parfaire leur culture et expertise.

C’est pourquoi il convient de se réjouir de la publication, il y a quelques jours à peine, d’un très intéressant rapport du Conseil d’Analyse Economique sous la double signature d’Olivier Garnier et David Thesmar : « Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers : réflexions sur l’épargne financière des ménages français ». Cette somme de 139 pages (faisant d’ailleurs largement référence à des études anglo-saxonnes) est disponible gratuitement sur internet sous une forme abrégée ou intégrale ici : http://www.cae.gouv.fr/spip.php?breve8

Je vais me concentrer ici sur ce qui peut directement intéresser l’investisseur, sans trop me préoccuper des prescriptions formulées pour l’action publique.

Un premier apport est le point effectué sur la réalité de l’investissement de l’épargne des ménages français. Ainsi, la part prise par les actions et titres (en détention directe ou indirecte via OPVCM), est minoritaire : sous la barre, fin 2007, des 10% du patrimoine total. L’immobilier reste très largement en tête des avoirs des Français. D’ailleurs, moins d’un quart des ménages détiennent des actions. Cette situation, plus modeste en France que dans d’autres pays, s’expliquerait assez largement par le mode de financement des retraites.

Ensuite, le rapport se penche sur le risque et la rentabilité des actions à long terme, avec force graphiques et tableaux en tous genres. Si les actions s’avèrent plus rémunératrices que d’autres placements financiers, il ne faut pas perdre de vue leur risque. Tout d’abord, le long terme nécessaire pour éradiquer le risque est souvent plus long que ce que les investisseurs peuvent endurer (plusieurs dizaines d’années). Ensuite, le risque qui diminue avec l’horizon d’investissement est davantage le risque relatif des actions (par rapport aux autres placements) plus que le risque absolu : de très fortes variations, liées à des phénomènes extrêmes, peuvent survenir très rapidement sur les actions, comme l’année 2008 en a été l’illustration. Surtout, les perspectives de risque et de rentabilité d’un placement en actions dépendent très fortement de la valorisation boursière initiale : si la Bourse est fortement (faiblement) valorisée lorsque le placement est constitué, les perspectives de rendement sont plus faibles (fortes). A noter encore qu’à long terme, le rendement des dividendes réinvestis devient la principale source de performance des actions.

Organiser pour réussir

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

L’organisation est l’une des quatre fonctions fondamentales de la
gestion dont la planification, l’impulsion et le contrôle. C’est dire
l’importance indéniable de cette fonction au sein de l’entreprise.
C’est en effet l’organisation qui favorise la collaboration et la
concertation entre les individus d’un groupe et améliore l’efficacité
de la communication : elle délimite clairement l’autorité et la
responsabilité.

Cette fonction aide le dirigeant de l’entreprise à mieux gérer et à
éviter les crises et les dérapages grâce à l’amélioration de l’exercice
des autres fonctions dont elle est indissociable : le fait par exemple
d’embaucher quelqu’un et de le placer dans un poste qui ne convient pas
peut entraîner plus tard des difficultés aussi bien au niveau de la
coordination que sur le plan de la motivation. D’où la nécessité
d’instaurer une organisation basée sur les concepts de base qui
sous-tendent la structure formelle de l’entreprise à savoir : la
division du travail, le découpage de la structure et l’étendue du
pouvoir hiérarchique direct.

La division du travail, si elle est pratiquée correctement, augmente en effet l’efficacité, contribue à l’adoption des techniques de production de masse et conduit à un haut niveau de production de biens et de services. Comme chaque élément formel de l’organisation, la division du travail comporte des avantages et des inconvénients. Mais au fil des ans, les avantages ont pris le pas sur les inconvénients : la division du travail consiste à partager de larges tâches en petits travaux élémentaires que l’on répartit entre plusieurs personnes. Cette spécialisation du travail permet à un employé d’effectuer une tâche dans le temps le plus bref avec une qualification minimale. Elle permet aussi à la main d’œuvre d’être interchangeable, ce qui contribue beaucoup à l’efficience de l’organisation.

Néanmoins, du fait que la division du travail crée des postes de travail différents et le plus souvent très étroitement délimités, d’importantes tensions peuvent être observées, ce qui nécessite une coordination attentive de la part des dirigeants : pour compenser les effets négatifs potentiels de la spécialisation du travail, les firmes utilisent souvent les techniques de la participation à la prise de décision, de l’enrichissement des tâches, et de conseils de direction à des niveaux intermédiaires.