Envie d'entreprendre

“Quand les grandes écoles entreprennent” : Les Mines d’Alès dominent le concours Lépine…

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Par Antoine Teillet (chroniqueur exclusif) – Journaliste spécialisé grandes écoles

Si elles ne font pas partie des Ecoles des Mines les plus célèbres (outre les fameuses Mines de Paris, il y a les Mines d’Albi, de Nantes, ou encore de Douai et de Saint-Etienne…), les Mines d’Alès gagnent cependant beaucoup à être connues… Pour preuve le dernier concours Lépine dont le palmarès 2008 a primé voici quelques semaines pas moins de trois projets issus de l’incubateur de cette institution. Des inventions en provenance de jeunes entreprises qui volent depuis de leurs propres ailes mais qui n’auraient sans doute jamais vu le jour sans l’aide de l’institution.

Les gagnants… 1er prix du concours 2008, l’ordinateur « Magui », conçu par Fabrice Guiraud et Jérémie Marron. Entièrement tactile –sans souris ni clavier– et destinée aux personnes âgées ou malades de Parkinson, cette machine a été conçue au sein du laboratoire de génie informatique et de productique des Mines d’Alès. Ce travail obtient également le 2e prix OSEO Innovation.
Autre invention primée du 1er prix OSEO Innovation, le « Papoo »,, télécommande ergonomique contenant l’équivalent de 10 000 messages vocaux associés à des icônes et permettant aux personnes communiquant difficilement de s’exprimer.

Le 3e prix OSEO Innovation va enfin à la veilleuse multimédia Nathéa qui peut lire des musiques et autres contes MP3 tout en réagissant aux mouvements de la main pour changer de couleur et de luminosité.

Personnellement, je trouve cette dernière invention extraordinaire et je brûle de pouvoir l’acheter… Mais c’est peut-être parce que j’ai trois enfants…

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 35

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

27 août 2006
– Refonte du site web

Je fais refaire mon site Web. Je voudrais quelquechose de plus pro. Quelquechose qui rassure mes clients et mes partenaires français et surtout internationaux sur le sérieux et la pérennité de la "boite à clics". Mon site n’a pas pour vocation de m’amener des nouveaux clients, mais plutôt de convaincre les prospects que je contacte.

C’est Stefie qui va le refaire, car elle fait très bien les sites Web. C’est même un peu son métier.
(Mais si vous voulez un site Web fait par Stefie, pensez à passer par
moi, faut quand même que je prenne ma com, faut pas déconner !).

Du coup elle m’a demandé un brief et m’a même envoyé un petit questionnaire. Je trouve intéressant de le publier ici pour permettre à ceux qui souhaitent (encore) essayer de mieux comprendre mon activité d’y parvenir enfin, ou en tous cas d’en savoir un peu plus 🙂

(Stefie
me tutoie car dans le Web 1.0 on se tutoie et on ne déjeune pas
ensemble. Ca risque malheureusement de changer avec le Web 2.0…)

Questionnaire : 

La gestion du stress : une des priorités de l’entreprise ?

Par Nathanaël Ramos (chroniqueur exclusif) – Master Coach – Potentialis

Le stress fait partie intégrante de la vie, il mobilise les efforts
et accroît la performance. Mais un excès de stress est un
danger pour la santé physique et psychique d’un individu.

Impact du stress en entreprise

Dans l’entreprise, il convient d’être particulièrement attentif à l’exemple des managers. L’incompétence relationnelle d’un manager et les promesses
non tenues peuvent entraîner une démoralisation, une frustration qui pourront avoir des conséquences irréversibles pour l’entreprise en tarissant le dévouement intellectuel et émotionnel des salariés. Lorsque les salariés se focalisent sur leur frustration, ils ne peuvent plus fournir l’effort nécessaire pour la satisfaction du client : les clients ne reviennent pas et les projets échouent !

Le stress dans l’entreprise coûte très cher : baisse de productivité liée à la motivation qui se dégrade. Aujourd’hui, l’enjeu est de s’adapter à un environnement de plus en plus changeant, c’est-à-dire »savoir faire autrement avec les
mêmes personnes".

La gestion du stress : une des priorités de l’entreprise ?

En France, beaucoup d’entreprises ignorent qu’elles ont une obligation de prévention dans le domaine de la santé mentale et il existe un cas de jurisprudence ayant qualifié une dépression d’accident du travail. Le stress doit faire partie des priorités de l’entreprise en apprenant aux salariés à gérer leurs émotions, à avoir une bonne hygiène de vie, à interpréter les situations en respectant certaines règles de vie, à travailler leur communication (le jeu relationnel) et à être
assertifs. Mais il ne suffit pas d’avoir assisté à une formation pour savoir
gérer son stress : c’est une pratique quotidienne qui permettra l’assimilation des techniques. Mettez toute votre attention sur le stress (et ses résultats) et la
manière de le gérer de façon intelligente en utilisant trois
critères : Recruter des salariés non seulement pour leur compétence mais surtout pour leur comportement constructif et positif, cela évitera de »traîner" un employé qui se tient bien campé dans un « jeu psychologique ».

Créer un système de récompense équitable et bien gérer les équipes.
Les salariés sont un investissement, il convient donc de les traiter avec attention et respect.

10 conseils pour rester ZEN au quotidien, pour garder sérénité et vitalité en toute circonstance :

Le champ de la négociation

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Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

Le champ de la négociation est immense car tout est négociable dans la vie : on négocie au sein de la famille avec son conjoint et ses enfants pour telle ou telle priorité, on négocie dans le travail aussi bien avec son patron qu’avec ses collaborateurs, on négocie avec son banquier comme on négocie dans les hautes sphères politiques. Bref, la négociation touche quasiment toutes les activités de l’homme moderne,  qu’il soit commerçant (dans le sens le plus large du terme), diplomate,  syndicaliste ou simple chef de ménage…etc.

Mais c’est incontestablement dans le milieu de travail que la négociation est le plus souvent pratiqué en raison  d’une part, des changements  opérés actuellement  dans l’économie et du bouleversement des structures organisationnelles et d’autre part, des frontières qui se dressent de plus en plus entre l’entreprise, ses fournisseurs, ses clients voire ses concurrents, tous liés  à notre époque par des contrats  de plus en plus complexes et dont les modalités d’application  sont de plus en plus compliquées.

Cinq principes  doivent être  obligatoirement respectés par le négociateur tout au long du processus à savoir : la définition des objectifs, la connaissance de la partie adverse, l’étude  du contexte global, l’adoption d’une stratégie et le déroulement jusqu’à la conclusion de l’accord.

Contenu et lien social : les deux piliers de l’entreprise 2.0

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Par Jérôme Delacroix (chroniqueur exclusif)CoopératiqueNearbee

La sociabilité en ligne ne date pas d’aujourd’hui puisque
l’une des plus anciennes communautés virtuelles, The Well,
est apparue…en 1985 ! Pourtant, sous l’effet des réseaux sociaux, elle
fascine de plus en plus. A tel point que les financiers se mettent à nouveau à
fantasmer, jusqu’à valoriser Facebook à 15 milliards de dollars !.
Dix ans plus tôt, au démarrage de l’Internet grand public, c’étaient les
portails thématiques qui faisaient rêver. Un ouvrage comme Net gain  expliquait, entre autres, comment le contenu était la
brique de base qui faisait venir des membres dans la communauté.

Un rêve chasse l’autre…Mais qu’est-ce qui prime vraiment,
dans la nouvelle net-économie : le contenu ou le lien social ? Et
quels choix, dans ce contexte, doivent faire les entreprises ?

Force est de constater que ce n’est pas, aujourd’hui, le
contenu qui pousse des millions d’internautes à s’inscrire sur la star des
réseaux sociaux, Facebook. Ce site est l’emblème d’une communauté dans laquelle
le lien social est si fort qu’il suffit à lui seul pour attirer les foules.
Néanmoins, c’est peut-être l’arbre qui cache la forêt. Sur la plupart des
autres réseaux, contenu et lien social sont étroitement liés. Quelques
exemples :

La minute patrimoniale : La Location Meublée (LMP / LMNP) ou comment se générer une rente nette d’impôt

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Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

La qualité de loueur meublé professionnel ou LMP, contrairement au statut LMNP, est reconnue aux personnes qui sont inscrites en cette qualité au registre du commerce et des sociétés et qui réalisent plus de 23.000€ de recettes annuelles ou qui retirent de l’activité de loueur 50% au moins de leur revenu.

Le statut LMP nécessite donc un ticket d’entrée supérieur à 400.000€ et il est quasiment inaccessible, la première année, s’il est assis sur des investissements en VEFA, vente en état futur d’achèvement.

Approche économique

Dans
une conjoncture où l’immobilier résidentiel est considéré, par beaucoup
d’intervenants, comme évoluant à un niveau plutôt élevé voire très élevé (cf statistiques
proposées par J. Friggit, par exemple, à ce
sujet), l’investissement en tant que loueur meublé (LMP ou LMNP) dans une
résidence de services peut s’avérer être très pertinent si l’on cherche une
certaine décorrélation.

En
effet, un tel investissement permet de bénéficier de l’effet de levier du
crédit et d’être exposé à l’évolution de l’immobilier sans subir, dans son
intégralité, un éventuel retournement du marché dans la mesure où le rendement
servi par l’exploitant (loyer perçu dans le cadre d’un bail commercial) servira
de parachute à la baisse, un peu, comme peut l’être le coupon d’une obligation
convertible ou le dividende de certaines actions.

Hormis
les critères classiques spécifiques à un achat immobilier (emplacement, demande
locative…), nous verrons donc l’importance que revêt, également, la qualité de
l’exploitant et la rédaction du bail.

Mamans & entrepreneuses : Val de la Stickerie

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Par Mathilde Le Rouzic (contributeur) – Entrepreneuse

Dealer officiel de papiers collants, c’est comme ça que se présente La Stickerie,
le site créé par Val et son mari. Contrairement à ce qu’on pourrait
imaginer l’activité est loin d’être anecdotique, puisque aujourd’hui,
ils font imprimer pas moins de 40.000 stickers par semaine.

Pour avoir commandé récemment trois séries de stickers chez eux,
j’ai eu un aperçu de ses horaires. Pour avoir bossé autrefois sur du
print, je connais un peu les contraintes des supports.

Bref, je me suis vraiment demandé comment elle trouvait le temps de
préparer ses planches amalgamées, de récupérer ses sorties chez
l’imprimeur, de faire de jolis colis avec des échantillons et du papier
de soie à l’intérieur. Et enfin, comment elle faisait pour être
présente à 100% auprès de ses deux filles de 9 et 4 ans. C’est à elle !

Recrutement : et si vos collaborateurs vous donnaient un coup de main

Bertrand_duperrin
Par Bertrand Duperrin (chroniqueur exclusif) – Consultant en Management

En termes de recrutement on entend souvent le même discours : guère
évident de trouver les bonnes personnes, cela prend du temps
(notamment lorsqu’on a un besoin urgent sur un poste précis), on est
proches de la pénurie sur certains postes. Ca n’est pas l’apanage des
grandes entreprises : les PME, elles, souffrent souvent d’un manque de
visibilité qui les empêchent d’attirer certains types de profil.

A l’inverse, lorsqu’on demande à une personne qui son entreprise ou
son service recrute actuellement il est souvent bien en peine de le
dire. Et c’est bien dommage.

En effet chaque collaborateur, de par ses contacts, clients, anciens
collègues dispose d’un réseau. Rien de neuf, tout le monde le sait.
Par contre peu d’entreprises savent en tirer réellement parti, ou en
tout cas pas de manière systématique.

Rendre visible de tous les besoins en recrutement et inciter les
collaborateurs à activer leurs réseaux présente de nombreux avantages :

A la découverte de créateurs engagés … Tristan Lecomte d’ Alter Eco

Watine_violette
Par Violette Watine (contributeur) – Fondatrice de Mademoiselle Bio

Alter Eco
est un véritable pionnier du commerce équitable. Créé en 1998, les
produits Alter Eco sont maintenant distribués dans 3000 points de vente
(dont leur propre boutique sur internet)
et 5 pays différents. Son fondateur, Tristan Lecomte, est surtout un
ami passionné et passionnant ! Je suis son aventure depuis ses débuts
et c’est en grande partie grâce à lui que je me suis décidée à me
lancer (à mon échelle) dans ce commerce plus durable.

Comment as-tu démarré ton
activité (un produit, un pays et une communauté, une variété de
produits et de communautés …) ? Pourquoi ?

Dès le début, nous avons lancé plusieurs produits impliquant plusieurs
pays. Cela permet d’avoir une grande diversité de produits et de donner
accès au marché international au plus grand nombre de communautés. A
l’origine, nous avons lancé une boutique avec 1500 produits d’artisanat
& d’alimentation. Cela impliquait 150 coopératives dans 84 pays.
Mais, cela ne nous permettait pas de les accompagner et d’assurer de
bons niveaux de qualité. Donc, quand nous nous sommes concentrés sur la
grande distribution, nous avons lancé 13 produits. Cela nous a permis
d’avoir un meilleur suivi des coopératives et donc de meilleures
garanties sur leur développement.

Une dose d’organisation et une dose de désordre créatif

Rey_patrickPar Patrick Rey (chroniqueur exclusif) – Consultant, Délégué Régional du Groupe ITG

Le consultant individuel est un travailleur nomade, souvent, un télé-travailleur, parfois, en tous cas une personne qui a besoin de se gérer toute seule !! Comment nous organisons-nous ? Dans quel environnement de travail fonctionnons-nous ? Avons-nous besoin d'ordonner totalement notre activité ? Ou préférons-nous une certaine dose de désordre créatif ? Le livre paru au début de cette année, sous le titre "Un peu de désordre = beaucoup de profit(s)" apporte un éclairage détonnant dans la pensée unique largement répandue à propos du rangement, du classement et autres opérations de mises en cases.

Il m'arrive de voir l'antre personnelle d'un certain nombre de consultants autonomes "portés" et d'autres professionnels libéraux. L'image est bien différente, selon la personnalité de l'individu. Et c'est bien là ce que voudraient nous faire gommer, annuler ou combattre les "ayatollas du rangement". Le livre nous explique qu'en réalité il s'agit d'un business de l'organisation, comme il existe un business de la déco, avec les émissions actuelles sur M6, produit d'appel pour les livres, les vidéos et autres produits dérivés de la dame si généreuse… en conseils !!

Parmi les idées analysées avec humour et esprit critique, les auteurs nous parlent de quelques préjugés à propos de la gestion du temps. Deux exemples, parmi d'autres :