De toutes les entrepreuneuses qui ont répondu à mes questions, Sophie
est celle qui maîtrise tout de son activité, puisqu’elle vend des
tableaux qu’elle réalise elle même, gère son site, des expos, son blog,
etc.
Maman de deux princesses, Charlotte et Capucine, elle semble avoir
trouvé un équilibre serein entre vie professionnelle et maternité..
Allez, on vous ouvre les portes de sa Maison Rousse…
Par Jean-Luc Watine (chroniqueur exclusif) – Spécialiste dans l’optimisation du statut du dirigeant
Revenant d’une réunion sur le Private Equity à Paris, je reste persuadé que nous sommes devant un mur à franchir et non derrière. Nous n’avons pas atteint le fond de la crise : les discussions des dirigeants les plus influents des fonds d’investissement venus du monde entier : New York, Hong Kong, Singapour, Tokyo ou Londres se résumaient à la restructuration des montages financiers et au recrutement de managers de gestion de la crise. Les commentaires allaient bon train sur la notion de survivants selon Darwin : ceux qui s’adaptent ne sont ni les plus intelligents ni les plus riches.
Il s’agit donc de préserver l’essentiel : mettre à la cape, autrement dit, réduire la voilure, diminuer les frais fixes ou les convertir en frais variables par externalisation et conserver un maximum de trésorerie pour les moments difficiles à traverser, « Cash is King », comme le répétaient à l’envi la plupart des membres prestigieux de cette réunion.
Premier réflexe : tâchez de conserver vos lignes de crédit auprès de votre agence bancaire, utilisez-les de manière modérée de telle sorte qu’elles ne soient pas remises en cause de façon fallacieuse. Si des autorisations de crédit vous ont été accordées, prenez-les pour augmenter votre fonds de roulement.
Les fonds d’investissement peuvent aussi être une solution face à la raréfaction du crédit bancaire : les banques déclarent continuer de financer les TPE-PME, mais les conditions offertes au dirigeant s’apparentent à un refus : demande de caution personnelle, prise d’hypothèque sur la résidence principale, affacturage coûteux, taux du crédit élevé etc…
Par Laurent Dureau(contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain
Avant, il y avait les salariés – esclaves plus ou moins protégés, avec des acquis mais pas trop payés – et puis les autres,
les libéraux où les seuls droits étaient de travailler autant qu’ils
voulaient afin de faire fortune en exploitant au mieux l’autre classe.
Ces derniers, entrepreneur dans l’âme, devaient tout risqué
et s’ils se plantaient, ils se retrouvaient sans aucun droit sauf celui
de se faire lyncher par les banquiers et exclure du cercle des affaires.
Parce qu’un de ses clients a fait faillite, ou pour toute autre raison, sa trésorerie a volé en éclat.Au début simple sonnette d’alarme, votre honorable banquier déclenche la sirène en vous coupant les vivre et vous retire les facilités de paiements si durement acquises.
Genou à terre, vous avancez encore en clopinant comme vous pouvez jusqu’au jour ou vous vous apercevez que vous rampez. C’est alors que l’on sonnera le tocsin en vous fichant à la Banque de France. A partir de là, votre chemin de croix est tout tracé : mourir ou fuir !
Pour avoir voulu sortir de l’esclavage, de l’obéissance forcée à un
patron afin de goûter à une forme de liberté avec en prime la
possibilité de vous enrichir, vous avez découvert que les patrons des patrons s’appellent "banquiers".
Ce qu’il y a de risible dans l’affaire, c’est que ces banquiers ne
sont que des salariés, des planqués oeuvrant pour un système totalement
transfrontalier qui n’a ni odeur, ni nationalité, ni couleur et encore
moins de pudeur afin de "sucer" ce qui peut être suçable.
Par Vincent Colot(chroniqueur exclusif) – Analyste financier
Il est rarement facile d’interpréter les mouvements de la Bourse. Même si les journaux regorgent quotidiennement d’explications sur le pourquoi des soubresauts des indices ou de telle ou telle action, l’exercice reste périlleux et cela pour une très bonne raison : le marché est une entité intangible dont on ne peut donc pas cerner les motivations à coup sûr. On ne peut pas interviewer Mister Market (surnom que Warren Buffett donne à la Bourse).
A cet égard, aux Etats-Unis, la période boursière qui va du 15 septembre à l’élection présidentielle est très intéressante.
Le 15 septembre 2008, c’est la faillite de la prestigieuse banque d’affaires Lehman Brothers. Tout à coup, la crise financière liée à la crise immobilière des subprimes, déjà présente depuis de longs mois, prend une nouvelle ampleur : et si le système financier international venait subitement à s’effondrer ? Cet épisode dramatique marque, simultanément, le début de l’inexorable montée dans les sondages de Barack Obama, tandis que John McCain s’embourbe. Et, du 15 septembre au 27 octobre, l’indice S&P 500 (reprenant les 500 principales valeurs de la Bourse de New York) baisse de près de 30%.
Voici trois éléments : la crise économico-financière, l’inexorable montée d’Obama dans les sondages et la chute boursière. Comment relier les trois ?
Par Delphine Favory(contributeur) – Responsable Marketing et Commercial
Jérôme Lesage est fondateur de Place de la formation,
première société de courtage en formation professionnelle. Découvrez
les raisons qui l’ont conduit à créer sa société et ses conseils pour
entreprendre.
1/ Vous êtes fondateur de Place de la Formation, comment
l’envie de créer votre entreprise est-elle apparue ? Pourquoi vous
êtes-vous orienté sur une société de courtage en formations ? Comment
l’idée vous est-elle venue ?
J’ai toujours voulu entreprendre, par culture, tout d’abord (je suis
issu d’une famille d’entrepreneurs) mais aussi et surtout pour la
liberté d’action, l’autonomie, la créativité et la responsabilité qui
sont des valeurs ancrées en moi et que je n’ai cessé de développer au
cours de mes diverses expériences professionnelles.
Je recherchais un marché de taille importante, avec des volumes de
transaction importants et sur lequel ma société pourrait se
positionner, en intermédiaire, et en apportant un service novateur : le
marché de la Formation Professionnelle représente 24 milliards d’euros
de dépenses annuelles et compte plus de 45 000 structures offrant des
formations !
L’idée de "Courtier en formation professionnelle" est apparue
naturellement : comment, pour un acheteur de formation, optimiser ses
choix aux plans qualitatif et budgétaire au vu de cette offre
pléthorique ? Comment lui permettre d’optimiser son temps et l’aider à
rechercher et sélectionner l’offre optimale en fonction de ses attentes
spécifiques parmi cette offre foisonnante ? Comment, par ailleurs,
permettre aux structures de formation de diffuser plus largement leurs
offres et, par là, d’obtenir de nouveaux débouchés ?
J’ai imaginé (et vérifié depuis !) qu’il était possible d’optimiser les
pratiques, de faire entrer l’achat et la vente de formations dans une
ère nouvelle, tout en apportant de réels bénéfices, tant aux demandeurs
qu’aux offreurs de formations : c’est la vocation de PLACE DE LA
FORMATION.
2/ Plus d’un an après le lancement de votre société, dans
quel état d’esprit êtes vous ? Quels sont vos difficultés et vos
doutes ? Et par ailleurs, quelles sont vos sources de satisfaction ?
Ma première satisfaction est d’avoir pu valider, concrètement, le
concept novateur de Place de la Formation et d’avoir créé un nouveau
métier, attendu de tous sur le vaste marché de la formation
professionnelle. Ce premier succès n’aurait pu voir le jour sans
l’adhésion d’une équipe pluridisciplinaire de grande qualité, qui m’a
accordé sa confiance, et à qui je rends hommage pour son implication,
sa créativité et la solidité des liens humains et professionnels qui
nous unissent.
Quant aux doutes ? Je ne leur laisse pas place (sauf s’ils sont
constructifs) en tous cas pas à ce stade de développement. Les
difficultés ? Celles liées à l’entreprise dans son ensemble : être
toujours "au top"… sur tout !
3/ Comment avoir réuni autant de professionnels de la
formation autour de vous ? Quelles qualités faut-il à un entrepreneur
pour fédérer des partenaires et manager une telle relation sur le long
terme ? Quelles sont selon vous les autres qualités que doit posséder
un entrepreneur ?
Place de la Formation a été bâtie sur un puissant système
d’informations, développé en interne pour répondre spécifiquement à nos
attentes. Ce système nous permet de gérer nos activités de manière
ultra rapide, sans pertes de productivité, et en capitalisant toutes
nos actions. L’intérêt du concept, nos actions de communication, la
fidélisation de nos clients ainsi que le bouche à oreille entre
structures de formation (un marché sur lequel le "réseau" est
omniprésent) nous ont permis de bénéficier d’un décollage rapide. Nous
disposons, après un an d’activité, de la plus importante offre de
formation qualifiée du marché (16 700 modules de formation sur plus de
2 000 métiers, au mois de septembre 2007).
Nos partenariats sont basés sur un véritable "win-win" : nous
apportons un outils complet et clé en main, soit en marque blanche,
soit directement sous notre nom et nous disposons d’une visibilité
accrue en retour ; un cercle vertueux que nous alimentons constamment
par de nouvelles innovations.
Un entrepreneur doit avant tout croire en ses idées et "garder le
cap" en imposant son leadership mais surtout en mobilisant ses équipes
autour de l’objectif à atteindre. L’organisation et la capacité à agir
sont des atouts essentiels. Enfin, je crois beaucoup en l’équipe, sa
nécessaire complémentarité, le partage des expériences, la
responsabilisation des personnes (qui n’exclue pas le contrôle),
l’écoute et la disponibilité du manager.
Par Jean-Pierre Lauzier(contributeur) – Conférencier, formateur, expert-conseil
Quand vous discutez avec un client et que vous constatez que son choix d’achat est différent de ce que vous lui offrez, est-ce que vous réussissez à l’influencer au point de lui faire changer d’idée ? Cela n’arrive probablement pas très souvent, car il est extrêmement difficile de faire changer l’opinion d’une personne dont le choix est déjà arrêté. Lorsque cette situation se produit, il arrive fréquemment qu’un vendeur utilise des arguments mettant en doute la validité de sa décision et, la plupart du temps, cette approche ne lui procurera pas beaucoup de succès.
Alors, que devez-vous faire pour augmenter vos chances de modifier la prise de position de votre interlocuteur ? L’approche la plus efficace est qu’avant même de proposer quoi que ce soit, vous devez trouver un point commun entre ses besoins et le produit que vous offrez. Sans ce point commun, les deux parties vont dans des directions différentes et sans aucune référence commune, il sera très difficile d’en venir à une entente.
Par Philippe Guihéneuc (chroniqueur exclusif) – Directeur Associé – Highburry
On peut imaginer que, relativement tôt dans votre activité, vous serez confronté à la question de vous doter ou non d’un logiciel de prospection et de suivi commercial. Cette question se pose généralement à un stade où vos interlocuteurs commerciaux deviennent plus nombreux, et que le mix Excel + Outlook commence à montrer des limites. Comme le fait, par exemple, de ne pas retrouver l’historique d’un échange alors qu’un prospect chaud vous appelle pour négocier les derniers points de détail de votre offre. Ou de constater que votre agenda est tellement surchargé, entre les rdv clients, les relances téléphoniques, les tâches urgentes et les courses du soir, qu’il devient difficile d’y caser quelque chose. Et qu’en outre vous passez à côté de relances importantes, perdues dans la masse, pour lesquelles vous avez omis de programmer des alertes.
Si l’on perçoit aisément que l’activité d’une entreprise doit être supportée par des outils adaptés, le choix et la mise en place de ces outils n’en est pas moins un exercice délicat. Il existe pourtant, sur le seul sujet du CRM, quantité de publications. En tapant CRM sur Google, vous trouverez bon nombre de livres blancs, d’articles, de témoignages… Cependant, ils décrivent des situations qui ne correspondent pas forcément à la vôtre. L’implémentation d’un projet CRM au Crédit Lyonnais n’a probablement que peu de points communs avec vous. La taille de l’entreprise n’est pas le seul critère à prendre en compte. Votre métier, votre modèle économique et le cycle de vente, votre architecture technique ou encore les procédures internes motivent le choix de tel outil plutôt que tel autre.
Nous ne recommanderons donc pas ici tel logiciel ou telle démarche, mais nous vous proposons une série de questions qu’il n’est pas inutile de se poser avant de mettre en place un CRM.
Le CA de Septembre aurait pu êtrepas mal du tout. Finalement grâce à une commande de dernière minute d’un bon client, il est très bon ! 🙂
Chaque mois je me dis que "ça va être difficile ce mois-ci" et chaque mois j’ai de la chance. Non, franchement, de la chance. Bon c’est vrai que comme dit un pote, la chance on la crée. Mais quand même, depuis le début j’ai plutôt eu du bol. Pourvu que ça continue.
Sauf que là, Octobre s’annonce particulièrement difficile. Réduction des commandes, critères de plus en plus sélectifs,prix tirés. Franchement si Octobre est aussi bon que Septembre, c’est qu’y a pas de justice ! 😉
Par Ahmed Bariz(chroniqueur exclusif) – Conseil auprès de créateur d’entreprise
A la lecture de nombreux messages sur les forums liés à la création d’entreprise, les charges sociales semblent représenter un vrai fardeau pour le développement de l’entrepreneuriat.
J’ai souhaité en dehors de toute idéologie apporter mon éclairage en tant qu’accompagnateur de TPE et ancien gérant de société. En effet, il existe encore beaucoup de préjugés ou de mauvaises informations à ce sujet.
Les trois points que je souhaite mettre en évidence sont les suivants. D’une part, les charges sociales ne sont pas des sommes perdues. D’autre part, les charges sociales peuvent être liées au niveau de l’activité ou du résultat Et enfin, Il existe de nombreux dispositifs d’exonérations de charges sociales.
1) Les charges sociales ne sont pas des sommes perdues
Les charges sociales versées par les entrepreneurs sont principalement soit des transferts de revenu soit des assurances pour couvrir certains risques de la vie (assurance maladie).
Pour les transferts de revenu, on retrouve notamment les cotisations « retraite ». Autrement dit, les cotisations versées seraient en principe récupérées une fois atteint l’âge de la retraite. Nous avons également les cotisations pour les allocations familiales. Si l’entrepreneur à des enfants, il peut percevoir une partie des sommes versées dans le cadre des politiques de la famille.
Concernant l’assurance, c’est principalement l’assurance maladie. Certes si l’entrepreneur n’est jamais malade ou jamais hospitalisé, il peut penser que ce sont des versements perdus mais est-il possible d’anticiper une maladie jusqu’à la fin de sa vie. L’entrepreneur connaît t-il le prix d’une simple petite opération à l’hôpital s’il devait en payer la totalité ?
Par M’hamed Drissi(chroniqueur exclusif) – Ph.D Management
La communication est le processus de transmission d’information dont le dialogue est la forme la plus courante et la plus utilisée entre les individus soit directement soit à travers les moyens technologiques. Elle est l’art de développer et de réaliser une bonne compréhension entre personnes. Elle est le processus d’échange d’informations et de sentiments entre deux personnes ou plus, et elle est essentielle pour que la gestion soit efficace au sein de l’entreprise.
C’est dire l’importance de la communication entre les différents acteurs de l’organisation de façon à ce que chacun puisse s’exprimer correctement sans détour et toujours avec considération et respect de l’autre de manière à diminuer le stress, l’anxiété et améliorer les relations avec les autres et l’efficacité général de l’environnement professionnel.
La communication est avant tout une transaction humaine, et toute personne qui souhaite communiquer avec une autre est confrontée aux effets et à l’importance du comportement humain. En effet, la communication est très sensible au facteur humain. Le dirigeant avisé sait très bien que de nombreux éléments exercent une influence sur les individus et tient compte de ces éléments quand il interagit avec eux.
Au sein de l’entreprise moderne, les moyens techniques pour communiquer ne cessent de se développer ( SMS, emails visiophonie, etc…). Les communications téléphoniques, le courrier électronique et les multiples correspondances augmentent notre stress, affaiblissent notre concentration.
Par Michael Damiati(chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien
En ces temps de crise financière, il est assez difficile de se projeter dans une spirale de réussite.
En dehors des difficultés de l’économie réelle, le pessimisme ambiant, relayé aisément par les médias, met les entrepreneurs sous pression….
Que faire ? On baisse les bras et on se morfond en pensant à tous ces gens peu scrupuleux qui ont mis l’économie à terre.
Bien sûr que non !!! L’entrepreneur n’a pas le choix, et continue de livrer bataille pour que vive son entreprise.
À ce niveau, que l’on apprécie ou pas, on peut dire que notre président, que dis-je, le président des Européens, a réagi comme un vrai chef d’entreprise.
En effet, face à cette problématique, des moyens et des solutions ont été mis en place.
De quels moyens s’agit-il ?
Vous l’aurez compris, ce sont les aides et subventions que le gouvernement à décidé de mettre en place.
Sous ce titre, nous tentons de dresser une série d’actions des régions à l’intention de leurs entreprises, n’hésitez pas à vous en servir…..
La Bourgogne semble, elle, être une des rares régions à avoir décidé d’accorder à tout titulaire d’une de ses commandes publiques une avance immédiate de 15 % du montant global. Elle s’est aussi engagée à respecter un délai de paiement à trente jours.
Rhône-Alpes devrait ainsi décider rapidement d’abonder deux de ses trois fonds en réaffectant des crédits : 3 millions d’euros supplémentaires dans le dispositif Déclic Transmission, 1 million de plus dans le fonds de garantie régional pour le développement industriel tandis que le FRERA (doté de 5 millions) intervient déjà, lui, au profit des PME et TPE les plus fragilisées.