Envie d'entreprendre

La création d’entreprise en 2011

Michaeldamiati Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

Bonjours à tous,  pour commencer je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année, avec comme ligne de mire d’entreprendre et surtout de bien entreprendre !

De plus en plus de Français se lancent dans la création de leur entreprise, incités notamment par de nouvelles dispositions visant à favoriser cette émergence : Statut d’auto-entrepreneur, promotion du portage salarial, création du statut d’EIRL, … Fin décembre c’est Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation, qui a annoncé 4 mesures visant à simplifier et à améliorer l’appui territorial aux PME, pour réduire encore le nombre de créateurs qui hésitent encore à franchir le cap de la création d’entreprise, essentiellement parce qu’ils redoutent des procédures administratives complexes.

Au-delà de ce frein administratif, le second point qui pose de vraies difficultés au créateur est le financement de son projet. La plupart des créateurs manque cruellement d’apport personnel, comment alors trouver les moyens d’augmenter ses fonds propres ?

 Les tendances 2011

Avec la tendance actuelle de réduction des dépenses publiques, le travail de préparation de son projet revêt encore plus d’importance. Un plan d’affaire sérieusement bâti, complet, et porté par un créateur ou une équipe motivée saura rallier son entourage, convaincre un banquier et permettre de bénéficier au mieux des aides publiques disponibles.

C’est pourquoi j’ai décidé en collaboration avec mon collègue Philippe Aupetit responsable du cabinet Spratley-conseil dans l’ouest parisien de refaire un rappel de comment financer la création de son entreprise  et pourquoi recourir aux aides publiques ?

Tout d’abord, le financement de la création de l’entreprise repose sur 3 canaux :

– L’apport personnel : souvent limité, il peut être complété par des prêts familiaux ou des proches, c’est le  « love money ». Il reste le plus souvent assez minoritaire par rapport au budget global.

– Les banques : le concours bancaire est la possibilité la plus largement pratiquée, il est à l’origine même du fonctionnement des banques. Toutefois, la dernière crise a conduit les établissements bancaires à une plus grande sélectivité, ce qui nécessite souvent à trouver des compléments de financement.

– Les aides publiques ont été justement mises en place pour constituer le troisième canal de financement, celui qui, dans de nombreux cas, va permettre que le projet voie le jour.

Les aides publiques à la création peuvent revêtir de multiples formes, pour s’adapter aux situations les plus nombreuses.

Elles se combinent à l’ensemble des aides publiques aux entreprises, qui répondent à de grandes orientations publiques. L’État (ou la région, ou l’Union Européenne…) fait des choix politiques, et ont par exemple des :

•     Objectifs économiques de croissance (qui se traduisent par des aides à l’investissement)

•     Objectifs sociaux et environnementaux (aides à l’emploi, à l’environnement)

•     Objectifs de progrès scientifiques (aides à l’innovation, à la recherche…)

Une aide est donc liée à un projet.

En fonction de la nature du projet de création, de sa localisation, du profil de son créateur, du statut retenu, … les aides mobilisables seront différentes.

Les différentes aides à la création


Le Crédit d’Impôt Collection (CIC) – La mode a la Française…

Michaeldamiati Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

La gastronomie française vient de rentrer au patrimoine universel de l’UNESCO.

Cette distinction vient recomposer le savoir-faire a la Française sa tradition, et bien entendu sa grande qualité.

Il est un autre domaine ou la France se distinguait, et oui distinguait et non distingue, car face a une concurrence toujours plus accrue, un domaine ou nous excellions tend à disparaitre.

Disparaitre est un peu fort, je vous l’accorde et pour cause :

Le domaine dont je veux vous parler est la mode, le marché du textile.

Alors évidemment ils nous restent nos figures de proue comme les YSL, ou Dior, Hermes…mais vous m’accorderez que d’abord ce sont des produits réservés uniquement a une certaine catégorie, puis ces fleurons sont tout adossé a de grands groupes tels que LVMH, PPR, etc.

Nous sommes bien loin de la PME, ou encore des créatrices ou créateurs, qui se lancent par passion dans ce dur métier de la création textile.

Alors pour les aider et conserver malgré tout « la french touc h » nous disposons du CIC

Mais non pas de la banque qui vend des téléphones, mais du Crédit d’Impôt Collection (CIC)

En effet, le Crédit d'Impôt Collection (CIC) vous permet d'obtenir une réduction d'impôt pouvant financer plus de 50% de vos dépenses de collection.

 Si vous élaborez de nouvelles collections ou de nouvelles gammes à intervalle régulier, si vous engagez des dépenses externes auprès de stylistes ou bureaux de styles, si vous supportez des dépenses liées à des dépôts de dessin ou de modèle, le CIC vous permet alors sans doute d'obtenir un financement assimilable à une subvention non remboursable et non imposable.

Évidemment, cela ne fait pas tout, mais avouez que c’est un jolie coup de pouce.

Alors comment ça marche ?

Rendons à César ce qui appartient à César…

Michaeldamiati
Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

Est-ce le retour des beaux jours qui fait planer une
atmosphère légère et agréable ?

On ressent les gens plus détendus, et le soleil agit comme
un vrai révélateur  d’amabilité et des
bonnes attentions des individus…

Pour le business, l’avis est certainement plus nuancé, mais
je suis certains que cela joue de façon positive, sur les carnets de commandes.

Certains secteurs en profitent plus que d’autre, mais les
études le prouvent, le moral et par conséquent la consommation sont plus importants
avec les beaux jours.

Il m’arrive d’écrire des banalités, je suis conscient que
celle-ci en est une, mais rassurez vous je ne souhaite pas vous donner la
tendance météo de cet été, mais vous prouver que dans ce monde brutal de la
subvention, ou la tenue de combat est de rigueur, il existe encore quelque
temps de paix, grâce a certains acteurs.

J’ai récemment constitué un dossier d’aides pour un client
dans le domaine de l’agroalimentaire, et comme chaque fois, un premier entretien
entre le client l’organisme est organisé.

Je me charge de cette formalité, et lors de mon entretien
téléphonique, j’ai déjà une idée du caractère de la personne en charge du
dossier de subvention.

Bien entendu, je ne m’arrête pas à ce préjugé, et notre
rencontre me permet de me faire un avis plus objectif.

Il n’est pas rare de se trouver en face de service rigide,
souvent dépassé par les cadres règlementaires (qui à leurs décharges sont en
perpétuelle évolution),  qui par
simplicité, ou pour d’autres raisons, vous découragent rapidement de poursuivre
le combat.

Malgré mon expérience, et mes connaissances du métier, je
vis cette expérience encore trop régulièrement.

J’entends les critiques qui pourraient me dire de ne pas
mettre tout le monde dans le même panier… Et ils auraient raison !!!!

Le projet dont je vous parle consiste au lancement du
« Kedid » recette ancestrale de Fès qui exigeait une longue
préparation désormais prête en quelques minutes.

Priceless

Yann Rousselot-Pailley
Par Yann Rousselot-Pailley (chroniqueur exclusif)Present Profit

On dit que pour certaines choses il n'y a pas de prix. Il s'agit même du slogan d'une marque de carte bancaire bien connu dont je tairai le nom. Nous aimerions que la catégorie des choses qui n'ont pas de prix soit plus nombreuses. La vie serait si simple si tout était gratuit ! Mais malheureusement, surtout lorsqu'on est un entrepreneur, il faut donner une valeur, un prix, à notre produit ou à notre service. Ni trop exagéré, ni sous évalué, attirer la clientèle sans passer pour un produit populaire, être au bord du luxe tout en justifiant sa différence, le prix est souvent au coeur de l'argumentaire commercial. C'est un exercice périlleux qui, s'il est raté, peut avoir des conséquences fâcheuses sur une des gammes de vos produits, voire sur toute l'entreprise.

Celui qui entreprend, se trouve dans cette difficile situation, mais dans un contexte qui ne concerne pas simplement un service ou un produit. En effet, lorsque vous présentez une demande de financement, qu'elle soit publique ou privée, vous devez donner une valeur à votre entreprise ! Je n'entrerez pas dans cet article sur les innombrables règles et paramètres à prendre en considération lors du fameux processus de Valorisation d'une entreprise et notamment lorsqu'on fait une levée de fonds privés.

Je vais simplement aborder avec vous les problèmes d'évaluation des sommes à réclamer dans le cas d'une demande d'aide publique, d'une subvention ou d'un crédit d'impôt.

Changement de registre

Obtenir une aide publique pour la première fois, c'est un peu comme faire de la vente sur un nouveau marché. Imaginez un entreprise française cherchant à pénétrer le marché Australien, ou une entreprise canadienne souhaitant vendre en Afrique du Sud. Il est nécessaire de comprendre pourquoi ces nouveaux clients veulent "acheter" de notre entreprise. Une solide étude de marché nous apprendra quels sont les points forts de notre produit par rapport à ce qui est disponible, peut-être même que notre produit doit être adapté pour ce marché.

Qu'est ce qui crée la valeur ?

Dans le cas des aides gouvernementales, le choc culturel est le même. Vos meilleurs arguments commerciaux peuvent se trouver être les pires choses à dire pour obtenir cette aide. Pour ne pas faire d'erreur, la première question à se poser lorsque l'on veut recevoir une aide publique c'est de se demander, ce qui a de la valeur aux yeux du "payeur" (le gouvernement) et les critères que recherche l'"acheteur" (le ministère de tutelle, l'organisme de régulation etc.). Lorsqu'on comprend bien ce qui est valorisé, on circoncit plus rapidement les critères en jeu et l'on s'appesantira sur ceux-ci.