Envie d'entreprendre

Le parcours de « l’entrepreneur »

Par Didier Vincent, ex-cadre de la Com via Agoravox

<p><p><p>Sans titre</p></p></p>

Je vous propose un témoignage. Sans généraliser mon cas, il est sans doute
représentatif.

La presse « bien pensante », les autorités, le MEDEF bien sûr, nous répètent
à longueur de temps, soyez des « entrepreneurs » ! Je n’aime pas le mot aussi
entendez par « entrepreneur » dans cet article, un type qui crée son boulot,
sans plus.

Quinquagénaire, spécialiste de la Communication d’entreprise, je cumule les
handicaps pour retrouver un travail. D’ailleurs, je n’en avais guère envie,
les relations sociales au sein des entreprises étant à mon avis fort dégradées.
Il me fallait donc trouver une solution et l’idée de créer son propre travail
en est une. Nécessité fait loi.

Il se trouve que, par chance, mon chemin a croisé un ancien chef d’entreprise
avec lequel j’ai déjà travaillé et qui lui est maintenant à la retraite. Mon
cas, s’en être désespéré, l’a touché aussi m’a-t-il proposé après quelques rencontres
une association dans un projet d’entreprise. Il s’agit de créer un site Internet
sur lequel nous allons vendre de l’information économique dans un créneau très
spécialisé.

Me voilà donc portant le chapeau de créateur d’entreprise. La définition
du projet, ses buts, ses objectifs, ses moyens n’ont pas posé de réels problèmes.
Mais il nous fallait quand même une structure pour accueillir notre projet et
la création d’une petite SARL était donc nécessaire.

Le parcours de « l’entrepreneur » commence.

Création d’entreprise, ou comment j’ai monté mon e-commerce…

Le_rouzic_mathilde
Par Mathilde Le Rouzic (contributeur) – Entrepreneuse

Suite à la Petite histoire de Bagatelles en 4 volets, j’ai reçu des mails de certains d’entre vous qui me posaient des questions concrètes et regrettaient de ne pas avoir une version synthétique de mon parcours de créatrice d’entreprise. Voici un petit récapitulatif des différentes choses que je conseillerais de faire ou de ne pas faire, en espérant que cela puisse guider ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure…

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 39

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

28 novembre 2006
– Réseautons, réseautons… mais poliment !

J’ai été contacté par un partenaire potentiel en France. Le type a trouvé mes coordonnées sur Viaduc. J’en profite donc pour rappeler à mes collègues entrepreneurs que le réseautage (quel est le terme exact d’ailleurs ? On dit plus souvent Networking) fonctionne.

Inscrivez-vous sur Viaduc et faites grossir mon réseau. C’est pour votre bien 🙂

En revanche un truc que j’apprécie pas du tout, moi, c’est les propositions envoyées à une mailing list : une demande de partenariat par exemple, ou pire, une candidature spontanée, que vous recevez par email, mais qui est visiblement envoyée simultanément à l’ensemble des contacts du demandeur !!!

Je sais bien que la proposition est vraisemblablement envoyée à beaucoup de monde, et pas qu’à moi, mais il me semble que la moindre des politesses c’est de l’adresser individuellement. De montrer de l’intérêt envers la personne à qui on s’adresse au lieu de confirmer qu’on est en train de "ratisser large".

L’email rend-il feignant ou suis-je déjà un vieux con ? 🙂

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 38

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

10 octobre 2006
– CA de Septembre

Le CA de Septembre aurait pu être pas mal du tout. Finalement grâce à une commande de dernière minute d’un bon client, il est très bon ! 🙂

Chaque mois je me dis que "ça va être difficile ce mois-ci" et chaque mois j’ai de la chance. Non, franchement, de la chance. Bon c’est vrai que comme dit un pote, la chance on la crée. Mais quand même, depuis le début j’ai plutôt eu du bol. Pourvu que ça continue.

Sauf que là, Octobre s’annonce particulièrement difficile. Réduction des commandes, critères de plus en plus sélectifs, prix tirés.
Franchement si Octobre est aussi bon que Septembre, c’est qu’y a pas de justice ! 😉

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 37

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

11 septembre 2006
– Une idée par jour

Je sais plus qui a dit « il faut avoir une idée par jour ».

Lisez ce témoignage édifiant ici 🙂

En tous cas en ce moment c’est presque mon rythme ! Je sais pas si c’est l’exotisme, la bouffe thai trop épicée (c’est bon mais qu’est-ce que ça brule !) ou la « mens sana » attitude (vous savez : un esprit malsain dans un corps sain. Entre la course à pied, le hot yoga et la piscine, je fais du sport quasi tous les jours. Et avant de dire que le hot yoga c’est pas du sport venez essayer, j’ai des séances gratuites à distribuer !!!), en tous cas je suis créatif !

J’ai sans arrêt de nouvelles idées liées à mon business ou à d’autres opportunités. Bon, c’est clair que 99% de ces idées ne verront jamais le jour, mais vous savez ce que c’est, il suffit de LA bonne idée !

Et l’idée que j’ai eu ce matin en sortant de ma douche me parait en être une bonne. Mieux que ça, elle pourrait révolutionner mon business !

1°) En me facilitant le travail au jour le jour ;
2°) En valorisant la Boite à Clics.

Ca fait longtemps que je réfléchissais à la problématique 1°) car il y a dans mon activité une partie "recherche de contacts" qui est très très prenante. Quant à 2°) ça serait la cerise sur le gateau : aujourd’hui la Boite à Clics ne vaut que par les compétences de son gérant. Difficile à chiffrer. Entre « pas grand-chose » et « pas tant que ça ».

Avec cette idée, je pourrais non seulement optimiser mon travail mais aussi créer de la valeur autour de mon expérience, avoir du concrêt à proposer. Vous comprenez mon excitation.

Je peux pas vous en dire plus pour le moment, mais sachez que je cherche un développeur pour étudier la faisabilité de ce projet. Quelqu’un qui ait une bonne connaissance technique du Web, du temps libre, l’envie de s’investir dans un projet (rémunéré ou intéressé of course) et qui parle Anglais. J’ai déjà une piste mais je continue à chercher.

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 36

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

30 août 2006
– Optimiser la clientèle existante

"Il est bien plus facile et bien moins
cher de développer la relation (et donc le CA) avec les clients
existants que d’essayer d’en conquérir d’autres
".

On me l’a dit et répété en école de commerce !  Je le sais. Mais  n’empêche, j’arrête pas de l’oublier. La preuve, je viens de relancer un client que j’avais un peu laissé de côté depuis quelques mois et paf !  Non, pas de chien.  Mais une commande à 2500 euros.

Bon c’est vrai qu’au départ si j’avais mis ce client "en attente", c’est pour une raison précise. Mon contact m’avait annoncé qu’il devait quitter Londres et son métier pour rentrer chez lui, en Afrique du Sud, pour reprendre le business de son père, assassiné par un gang
un mois plus tôt. Avouez que ça calme ! Il indiquait évidemment le nom
de son remplaçant mais j’ai pas voulu faire le chacal en disant "bon mais alors, le business continue ???". Non, j’ai envoyé un email genre condoléances et puis j’ai laissé filé… et oublié…

Je suis sûr qu’il y en a d’autres
(des clients à relancer), et tous n’ont pas connu de telles tragédies.
Du coup j’ai pris le temps de faire quelquechose que je n’avais jamais
fait : lister l’ensemble des clients de la "Boite à Clics".

Et bien je peux vous dire que la "Boite à Clics" compte à ce jour 32 clients. 18 sont français et 7, dont les 2 plus gros de loin, sont anglais.

Effectivement j’en ai trouvé 2 ou 3 à relancer. J’en ai aussi profité pour faire des recherches au fur et à mesure dans LinkedIn, pour continuer à faire grossir mon réseau, et ça a marché, comme vous pouvez le voir dans le tableau de droite.

Avoir les contacts dans LinkedIn
me permettra aussi de rester en contact plus facilement et de penser à
les relancer de temps en temps. Je viens de trouver à cette application
une fonction autre que ludique 🙂

Bon sur ce je vous laisse, j’ai des clients à dorlotter 😉

ABD-Euro est mort, vive ClicFacture.fr

Pellet_luc
Par Luc Pellet (Contributeur exclusif) – Promoteur d’un logiciel SaaS de gestion pour les petites entreprises

Juin
2008. Notre facturier en ligne ABD-EURO à maintenant 18 mois.   

Le bilan de la première année,
nous à permis d’identifier plusieurs freins : Lisibilité du produit, Sécurité,
fonctionnalité, aide en ligne…   

Après un gros travail sur ces
sujets, il nous restait à mettre à place une stratégie commerciale. Dès le
départ, moi et mon associé, savions très bien que c’était notre point faible.
Rechercher, développer, innover, trouver de nouvelles solutions, oui d’accord.
Faire du commercial de fond, non, ce n’est pas notre truc. Le hasard
nous a orienté sur un programme d’aide à la stratégie pour les PME  ACAMAS
Strategie PME
, financé en partie par la région Rhône-Alpes. Le but du
programme, est de vous aider à faire le point, d’une part sur "les valeurs
du dirigeant", et d’autre part sur les atouts de "l’entreprise"
( points forts, points faibles, motivations …) afin de définir une stratégie
d’entreprise qui prenne en compte ces différents paramètres. Le programme se
déroule sur 6 mois, réunit une dizaine d’entreprises, avec une journée de
travail collectif par mois avec des intervenants spécialistes de divers sujets.
 

D’autre part chaque entreprise
est suivie par un Coach d’entreprise.   

La fonction principale d’un
Coach d’entreprise, est de vous mettre le nez là où vous n’avez pas envie
de le mettre et de vous faire faire les choses que vous n’avez pas envie de
faire.

D’autre part un coach se doit
d’avoir un carnet d’adresse plein de bons copains avec des tuyaux plus ou
moins percés. 

En résumé, le programme
Stratégie PME nous a "botter le Cul". Fini l’incertitude, fini
le surplace, fini le travail pépère, maintenant on à une stratégie d’entreprise
et on s’y tient.   

Voici les principales mesures qui en découlent :

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 35

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

27 août 2006
– Refonte du site web

Je fais refaire mon site Web. Je voudrais quelquechose de plus pro. Quelquechose qui rassure mes clients et mes partenaires français et surtout internationaux sur le sérieux et la pérennité de la "boite à clics". Mon site n’a pas pour vocation de m’amener des nouveaux clients, mais plutôt de convaincre les prospects que je contacte.

C’est Stefie qui va le refaire, car elle fait très bien les sites Web. C’est même un peu son métier.
(Mais si vous voulez un site Web fait par Stefie, pensez à passer par
moi, faut quand même que je prenne ma com, faut pas déconner !).

Du coup elle m’a demandé un brief et m’a même envoyé un petit questionnaire. Je trouve intéressant de le publier ici pour permettre à ceux qui souhaitent (encore) essayer de mieux comprendre mon activité d’y parvenir enfin, ou en tous cas d’en savoir un peu plus 🙂

(Stefie
me tutoie car dans le Web 1.0 on se tutoie et on ne déjeune pas
ensemble. Ca risque malheureusement de changer avec le Web 2.0…)

Questionnaire : 

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 34

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

16 août 2006
– Le grand saut
: Ca y est je crée ma boite !

Ca fait 20 mois que j’ai démarré maintenant (Janvier 2005). Les assedic durent 18 mois pour le créateur d’entreprise. J’ai donc été payé jusqu’en Juillet 2006 (paiement de juin 2006) et pour la première fois ce mois-ci je n’ai pas reçu de virement.

C’est comme ça que je sais que c’est terminé
d’ailleurs. Car comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire dans ce blog,
jusqu’à maintenant je ne savais pas exactement comment ça se passait,
ayant entendu différents sons de cloche de la part des différents interlocuteurs des assedic. Au début on m’avait dit 18 mois et puis basta.
Après on m’avait dit que ca durerait plus longtemps si je ne me
rémunérais toujours pas après 18 mois, vu que je ne touchais pas 100%.
Après on m’a dit que non, c’était 18 mois max, mais que je pouvais
ensuite réclamer les sommes non payées ; etc.    

Bref, maintenant c’est sûr, c’est terminé. C’est le grand saut. C’est là que l’aventure commence vraiment.

Car jusqu’à maintenant j’étais peinard : que je fasse du chiffre ou pas, je dirais même : que je bosse ou pas, je savais que j’étais payé tous les mois. Bon c’est vrai que dans mon cas, rétrospectivement, j’aurais pu me payer décemment tous les mois, et j’ai d’ailleurs largement rendu en impôt (société + revenu) ce que j’ai touché en assedic, mais quand même c’était un vrai confort et une vraie sécurité (remarquons
au passage que le système des assedic est un peu aberrant puisque on
peut très bien glander pendant 18 mois, on est absolument pas contrôlé,
mais bon…).

Certains me disaient que j’étais courageux de créer ma boite, de me lancer alors que la période est morose et le chômage au plus haut, etc. Je crois que c’est maintenant qu’on va pouvoir juger de tout ça. C’est maintenant que les choses sérieuses commencent. Désormais, l’argent que j’ai c’est l’argent que j’ai gagné. C’est aussi simple que ça.

Bon pas exactement en fait, c’est vrai. N’étant pas du genre à sauter sans élastique, je me suis constitué un petit pécule avec le bénéfice de ma société. De quoi tenir plusieurs mois dans la tempête sans ravitaillement en vol (ouais enfin je me comprends).

Mais quand même : ça risque de filer vite, et puis la pression est là. Chaque mois doit apporter sa contribution. C’est comme ça et puis c’est tout. Sinon on dort moins bien 🙂

C’est parti. Ca rigole plus. Ca passe ou ça casse. En avant toute ! Qui m’aime me suive ! En route vers de nouvelles aventures !!!