Envie d'entreprendre

Rédiger le business plan

Gillespoupardin Par Gilles Poupardin (chroniqueur exclusif)Sencities.com

Le business plan est une boite noire qui fait souvent peur aux entrepreneurs. Par quoi commencer ? Que mettre dedans ? La tâche semble vaste, décourageante.

Rédiger un dossier de 30 pages rassure. Mais le business plan ne présage en rien la réussite de l’entreprise. L’idée, sa réalisation par le premier prototype et les premières ventes, OUI.

Pour une startup, les chiffres et projections faramineuses ne veulent rien dire. Toutes les prévisions se ressemblent, elles sont suffisamment élevées pour faire rêver, mais pas trop non plus pour ne pas passer pour un illuminé.

En revanche, rédiger un BP est un passage quasi obligatoire, pour lever des fonds, ou pour avoir les idées claires. Il permet de fixer la vision, de renforcer le lien entre les associés, qui doivent le construire ensemble. Plus qu’un plan à réaliser à la lettre, il donne une direction.

Voici 6 astuces pour rédiger un business plan tourné vers l’action :

L’audace d’entreprendre

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Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

Avoir l’audace d’entreprendre de nouveaux projets ou opérations, que ce soit dans le secteur privé, le secteur public ou le tiers secteur passe, indéniablement, d’une part, par le développement de la confiance en soi et en son environnement, et d’autre part, par l’adoption d’attitudes personnelles de bon sens qui mènent à la réussite de ces projets dont notamment l’optimisme et la persévérance.

Entreprendre n’est pas l’apanage de personne, très douée, ou aisée. C’est une liberté que chaque individu, si humble soit-il, a le droit d’exercer, pourvu qu’il respecte la liberté des autres, qu’il soit honnête et ait une bonne volonté.

Pour entreprendre, il ne suffit pas d’avoir seulement l’idée ou le financement, mais il faut avoir, surtout, la confiance en soi, la confiance aux autres et la persévérance. Ces qualités sont essentielles et constituent la clé principale pour le maintien du cap dans la création et la réussite des projets.

Ne pas oser entreprendre par peur d’échouer est souvent du au manque de confiance en soi. Celle-ci traduit la croyance de l’individu en ses capacités. Elle est indissociable de la maîtrise de soi qui exige un contrôle de ses défauts afin de pouvoir contrôler les situations difficiles de l’entreprise.

A vrai dire, c’est à travers le risque et l’échec que l’individu apprend et acquiert une expérience riche qui lui permet d’éviter de commettre les mêmes erreurs.

La vertu de l’ennui

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Par Vincent Colot (chroniqueur exclusif) – Analyste financier

C’est peut-être un de ces signes qui font prendre conscience que l’on vieillit … Tant pis, j’assume ! Ayant le bonheur de fréquenter quelques enfants d’une dizaine d’années, j’ai constaté une tendance qui me chagrine : ces diablotins sont perpétuellement occupés. Quant ils n’ont pas leur cours de guitare ou de GRS (pardon : gymnastique rythmique et sportive), ils se précipitent à l’anniversaire d’un copain de classe ou à une balade avec leurs parrain/marraine. Mais leur occupation favorite, celle qui les fait se réveiller (tôt) les week-ends au grand dam de leurs parents résignés, c’est de regarder l’ECRAN. Quel écran ?, demanderont les plus naïfs d’entre vous. N’importe lequel : celui de la télévision, de l’ordinateur, du lecteur DVD portable ou de la console de jeu tout aussi portable. Et je ne dirai rien des téléphones mobiles qui garnissent les cartables de plus en plus tôt.

Alors, voilà, c’en est fini de moi : je suis irrémédiablement devenu un réactionnaire bedonnant et cynique, pleurant après ma jeunesse perdue. En partie sans doute. Je pleure en effet une certaine idée de la jeunesse, mais pas pour moi ; pour eux que je vois constamment si affairés. Car, enfin, pour permettre à un enfant de développer sa curiosité, il doit passer par une phase que nous avons tous connue, étant enfants : S’ENNUYER. C’est bien à l’occasion de nos longues périodes d’ennui – les quadragénaires sont sans doute la génération des « enfants de la télé » mais celle-ci n’était pas constamment allumée -, que nous avons pris et commencé à lire ce livre offert par Tante Yvonne, « Les grandes espérances » de Charles Dickens. C’est bien ainsi que nous avons, petit à petit, développé notre imaginaire, nourri nos propres réflexions et notre goût pour l’art. Réfléchissez-y un moment et vous conviendrez avec moi (oui, vous, désormais réactionnaire bedonnant et cynique) que l’ennui a joué un rôle déterminant dans la construction de toute votre personnalité.

Admettons. Mais pourquoi vous raconté-je cela ?

La minute patrimoniale : La location meublée non professionnelle

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Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

La location meublée, parce qu’elle était considérée comme une niche fiscale lorsqu’elle était pratiquée à titre professionnel, a subi un réel « tour de vis ». C’est oublié un peu vite que le principal intérêt de la location meublée, professionnelle ou non, réside dans la possibilité d’amortir la quasi-intégralité du bien.

Qui peut encore prétendre au statut de loueur meublé professionnel (LMP) ?

Auparavant, un loueur en meublé était professionnel s’il était inscrit au RCS, registre du commerce et des sociétés, et s’il percevait plus de 23 000€ de loyers annuels ou si ces recettes représentaient plus de 50% de l’ensemble de ses revenus d’activité. Depuis le 1er janvier 2009, ces trois conditions sont cumulatives rendant le statut LMP surtout accessible aux vrais professionnels d’autant que pensions et rentes viagères doivent être, désormais, prises en compte dans les revenus d’activité. Le principal intérêt du statut LMP est de pouvoir imputer le déficit généré de son revenu global et, sous certains seuils, d’être exonéré sur les plus-values après cinq ans.

En quoi le statut LMNP est intéressant ?

A défaut de répondre aux conditions exigées pour être LMP, l’investisseur est qualifié de loueur en meublé non professionnel. L’intérêt est, alors, de pouvoir amortir l’intégralité de son acquisition (hors terrain). C’est donc une stratégie très pertinente pour se constituer une rente à terme non fiscalisée, grâce à ces amortissements et grâce, en cas de recours à l’emprunt, à la déductibilité des intérêts d’emprunt. Par ailleurs, en s’inscrivant au RCS, le LMNP pourra prétendre à une couverture sociale et à la validation de trimestre de retraite.