Envie d'entreprendre

Quelques points sur la mondialisation

Bruno_salgues
Par Bruno Salgues (chroniqueur exclusif) – Enseignant chercheur

La mondialisation se situe dans ce monde de pays, il ne faut
pas croire que les échanges sont « LE » point clé, mais il faut
observer en revanche deux phénomènes, elle met l’homme en péril, fondée sur des
écarts, elle n’est qu’un mix de liberté et illusion. Je voudrais dans ce petit
texte éliminer quelques banalités habituelle sur ce sujet.

1. La mondialisation se situe dans une nouvelle histoire du
monde ou la guerre a disparu….

Le contexte est le plus grand changement connu dans
l’histoire : la mondialisation. Elle est d’abord la globalisation qui a
des aspects principalement économiques et technologiques. Un marché
prétendument libéral et global y est associé. La dimension mondiale est
incontestable et s’appuie sur une doctrine libérale sous contrôle et sûrement
sans contrôle. Ensuite, la globalisation est caractérisée par les aspects liés
à la technologie. Les produits circulent depuis le 15 eme siècle, ce n’est pas
une caractéristique de la mondialisation (F. Braudel en a fait une théorie
en étudiant l’histoire de Venise).  En
revanche, les outils de communication peuvent nous permettre de communiquer
d’un bout à l’autre de la planète. Les communications sont ubiquitaires et
instantanées (Virilio). Cette révolution est récente et n’est pas complètement
en place. La mondialisation actuelle est généré par l’extension planétaire des
modes de communications.

2. L’homme appartient à la terre et la terre est importante

La mondialisation, c’est aussi une nouvelle conscience
planétaire. Tout le monde sait que l’homme appartient à la terre. Cette prise
de conscience est tour à tour malheureuse et libératrice. L’écologie fait
comprendre que l’homme est sur une petite planète fragile. Le réchauffement
planétaire de la planète couvre les pages des médias. La mondialisation est
fondée sur des technologies et toutes les technologies arrivent avec leur
risques. Le développement du mode de production industrielle ne produit-il pas
des maladies nouvelles ? L’homme prend conscience des malheurs qui le
guettent y compris dans des domaines sociopolitiques. C’est pour cela que la
conscience du développement durable naît.

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 33

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

30 juillet 2006
– "Faites fonctionner votre réseau"

Est-ce qu’on doit considérer que c’est du temps de travail de s’inscrire à LinkedIn ?  A mon avis oui. M’enfin bon en tous cas, c’est fait. J’étais déjà sur Viaduc, me voici aussi sur LinkedIn.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce sont les sites  de création de réseau.  C’est à dire que vous vous inscrivez et vous faîtes inscrire vos potes qui font eux aussi inscrire leurs potes, et ça vous crée un début de réseau.

"Faites fonctionner votre réseau !" Je me souviens c’est ce que me disais les recruteurs ou conseils en recrutement ou chasseurs de tête quand je cherchais mes premiers boulots (je dis "mes" car les premiers étaient pas terribles et je restais pas longtemps. Après non plus d’ailleurs, mais c’est aussi parce que j’avais toujours l’impression que l’herbe était plus verte ailleurs. Et en fait non. Mais au moins ça change de vert !)

Donc je m’inscris sur ces sites pour connaître et être connu, on sait jamais. Quelqun qui chercherait un contact sur l’Asie par exemple. Je suis là, je vais où vous voulez quand vous voulez. Mais je ne transporte pas les valises, ni les bouteilles de plongées 🙂 (souvenez vous de Michael Blanc).

A bientôt sur LinkedIn, peut-être. Ah, mais ne cherchez pas "Bart", hein, sur LinkedIn, vous tomberiez sur des Belges ou des Hollandais 🙂

Le financement des micro-projet

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Par Jean-Philippe Martinez (contributeur) – Consultant INTERFACES et Directeur Pépinière d’Entreprises EOLE (Narbonne)

A longueur d’onde on insiste sur la création d’entreprises innovantes, de PME à potentiel (les fameuses GAZELLES) alors que la plupart des entreprises qui sont créées en France répondent à un seul objectif:

– permettre à son créateur de créer son propre emploi.

Ainsi on qualifie souvent ces projets de micro-projet, alors justement comment sont ils financés?

L’évolution de la coopération…et moi, et moi, et moi

Delacroix_jerome
Par Jérôme Delacroix (chroniqueur exclusif)CoopératiqueNearbee

Je suis toujours frappé, lorsque j’interviens devant des
étudiants sur les démarches et approches de la coopération, d’un certain regard
sceptique. « C’est bien beau, ce que vous nous présentez, mais vous savez
bien que, dans les entreprises, ça ne se passe pas comme ça. »

Comme ça, quoi ?

Mes interventions portent sur les bouleversements engendrés
par les approches coopératives poussées par la technologie : le partage de
ressources et de connaissances, porté par les wikis, logiciels peer-to-peer et autres outils
sociaux ; la coopération à grande échelle sur des projets comme
Wikipédia ; la mise en commun de ressources de calcul, etc. Nous aurons
l’occasion d’y revenir dans ces chroniques. L’idée sous-jacente, c’est que la
convergence des nouvelles technologies dites « Web 2.0 » et de
l’évolution des mentalités fait que le mode coopératif révolutionne des pans
entiers de l’économie (qu’on pense à l’industrie musicale ou à la presse, par
exemple) et que ces changements vont nécessairement impacter les managers dans
leurs entreprises.

Je tente de démontrer que l’échange d’informations avec ses
collègues, la prise en compte à la fois de l’intérêt individuel et des
objectifs collectifs, le travail pour installer les conditions de la confiance,
sont désormais des leviers d’efficacité…et de compétitivité.

Ai-je été piqué par une mouche venue d’Utopie ? Les
cadres ne sont-ils pas carriéristes ? Le sol des entreprises n’est-il pas
jonché de peaux de bananes comme l’Enfer est pavé de bonnes intentions ?

Le transfert motivationnel

Par Nathanaël Ramos (chroniqueur exclusif) – Master Coach – Potentialis

Vous ne pouvez pas motiver une personne, vous pouvez uniquement créer l’environnement, le climat ou l’atmosphère nécessaire à la motivation.

Le manager perspicace apprend qu’une des expériences les plus passionnantes de la vie consiste à faire, d’une personne ordinaire, une personne extraordinaire.

J.D Batten

1- Loi du transfert
motivationnel

John Whitmore disait que la
motivation est une question de choix. Je choisis ce que je veux pour moi ou ce
que je dois pour les autres et en cela les résultats sont bien différents
lorsque je dois faire quelque chose et lorsque je veux faire quelque chose.

Loi du transfert
motivationnel

Pour manager, il faut être
passionné et passionnant.

Passionné pour les hommes, pour
la mission de l’entreprise et pour le métier

2 – Talents d’un
manager motivant

De nos jours, les contraintes
économiques associées à un haut niveau de concurrence poussent de plus en plus
les gestionnaires à se surpasser.

Tous doivent maîtriser 4 talents
:

1. La planification.

2. L’organisation.

3. Le contrôle.

4. La motivation.

De ces talents, la motivation est
la plus vitale car les trois autres en dépendent. La motivation conditionne le
rendement des individus qui, à son tour, détermine l’efficacité avec laquelle
ils atteindront leurs objectifs.

Les managers doivent commencer
par convaincre les salariés de la vision… puis modifier leurs
habitudes
. Les employés changeront automatiquement de comportements, d’où
une amélioration des performances. Quand ils auront constaté par eux-mêmes les
avantages, ils se rangeront spontanément du côté du changement et la spirale
ascendante continuera sa progression. Les salariés qui ont connu beaucoup de
programmes de changement sont devenus sceptiques. Les dirigeants doivent

donc commencer par s’imposer un
changement de comportement. Ensuite, avec l’amélioration de la performance,
naissent la foi et la passion.

Un manager qui observe
intuitivement ce qu’aiment faire les personnes de l’équipe et structure
les choses de manière à ce qu’ils puissent faire ce qu’ils aiment
d’une
manière qui soit alignée avec sa vision de l’entreprise, obtient habituellement
une augmentation remarquable de la performance.

3 – Cinq tactiques
pour motiver une équipe

L’enquête de satisfaction, la suite logique de l’étude de marché !

Ahmed
Par Ahmed Bariz (chroniqueur exclusif) – Conseil auprès de créateur d’entreprise

Si pour se lancer dans la création d’une entreprise, il est indispensable de réaliser une étude de marché, notamment pour mesurer les attentes des clients potentiels,  après la création l’enquête de satisfaction est aussi importante pour  corriger  les éventuels décalages avec ces attentes.

En effet, une fois l’entreprise créé, il reste  à la développer, satisfaire les clients accroître ses clients et pérenniser  ainsi l’entreprise,  l’enquête de satisfaction est un outil que le dirigeant d’entreprise doit pouvoir utiliser pour mettre en place des actions correctives.

Si l’entreprise a des salariés, il faut avant de mettre en place une enquête de satisfaction, que l’ensemble des salariés adhère à  cette opération notamment pour éviter  les  risques de méfiance par la peur d’être jugé. Il faudra également s’imposer à diffuser les résultats  auprès des salariés et  de mettre en œuvre les actions nécessaires.

Choisir son style de management

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

Il existe différents styles de management pour diriger une entreprise. Le choix de l’un ou de l’autre dépend avant tout du caractère du dirigeant, de sa personnalité  et de sa volonté de faire participer ou non ses collaborateurs dans le processus de  prise de décision.

C’est ainsi que l’on peut identifier schématiquement cinq grands styles : le style autoritaire, le style relationnel, le style participatif, le style délégatif et le style intermédiaire ou style « mixte » considéré par certain dirigeants comme étant le style idéal.

Chacun de ces styles a une face positive et une face négative et comporte des avantages à exploiter  et des inconvénients à atténuer.

Le style autoritaire dit aussi style directif ou autocratique est un style de management   selon lequel le manager prend toutes les décisions, et ce, jusqu’au moindre détail. Tout son temps est accaparé pour régler les problèmes du présent ou pour rattraper les erreurs du passé. Il ne dispose plus du temps nécessaire pour prévoir l’avenir et/ou de planifier.

Techniquement et souvent hiérarchiquement supérieur à ses collaborateurs,  le manager pratiquant ce style,  donne des ordres à ses subordonnés qui les exécutent à la lettre mais ne font rien de plus  et ne prennent aucune initiative personnelle.

Si nous devons reconnaître à ce style l’avantage d’être rapide, efficace, et particulièrement dans les situations de crise et d’urgence, ses inconvénients sont multiples : peu motivant et peu créatif  et même décourageant de l’équipe qui peut  manifester une certaine résistance pouvant aller jusqu’au sabotage et au déclenchement de conflits internes  avec toutes les conséquences néfastes que peut engendrer cette situation pour l’entreprise.

Comment choisir un bon nom de marque, d’entreprise ou de site internet ?


Par Frédéric Canevet (contributeur) – Chef de Produits

Voici les 6 étapes pour trouver le meilleur nom pour votre marque, votre entreprise ou votre site internet de la phase de réflexion initiale au dépôt de marque, en passant par les différentes méthodes de création de noms.

Dans ce dossier pratique nous verrons également le cas particulier des sites internet puisque plus encore que le nom, la capacité à être trouvé dans un moteur de recherche est essentiel.

Pourquoi faut il un bon nom de marque ?

Tout simplement car c’est un des éléments essentiels de votre succès:
   

– C’est ce que vos prospects entendront dans la première phrase que vous direz lors que vous vous présentez (Bonjour, Frederic de ConseilsMarketing.fr….).
   

– C’est souvent la 1er chose qu’ils voient de vous (ex: dans un moteur de recherche, dans l’annuaire, sur un panneau de pub…).
   

– C’est le moyen de différencier un produit/service de vos concurrents pour le rendre "unique" (ex: une Pizza Stromboli peut être une pizza "normale" avec simplement un peu plus de sauce piquante mais ce côté exotique peu vous permettre de la vente plus cher).

– C’est un critère de positionnement qui donne la notion de rapport qualité prix: Entre un Fast Food et un Restaurant Américain, la différence au niveau tarif peut est importante mais le contenu de l’assiette peut être identique !
   

– C’est le nom que vous allez porter pendant plusieurs années, il faut donc faire le bon choix pour ne pas devoir le renommer et ainsi changer toute votre PLV, votre communication, avertir vos clients…
   

– C’est un des meilleurs moyens pour être bien positionné dans les moteurs de recherches, puisque dans environ 30% des cas c’est un des critères repris par les moteurs de recherches.
   

– …

Bien entendu une bonne marque doit être prononçable facilement, permettre une bonne mémorisation, être compréhensible par le maximum de personnes de la cible…

En fait une bonne marque doit :

– Etre Simple à comprendre

– Inclure le principal bénéfice dans son nom (ou au minimum une partie du mot).

– Doit être court et dynamique (plus c’est long, plus c’est compliqué à retenir)

– Etre valable pour plusieurs années (pas de Sport 2000…)

– Etre facilement mémorisable.

La vie des entrepreneurs : Interview de Priscilla Rozé-Pagès

Favory_delphine
Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Priscilla Rozé-Pagès est la créatrice du site débitcrédit.fr.
6 mois après le lancement de son site internet, nous lui avons proposé
une interview pour faire le point sur cette aventure entrepreneuriale
et partager son expérience. Priscilla a depuis revendu sa société.

1/ Quelles étaient vos motivations pour la création d’entreprise ?

J’ai voulu créer mon entreprise pour être mon propre patron et
n’attendre la validation de personne pour pouvoir avancer ! Vous
décidez, vous y aller. Bien entendu, vous décidez après avoir analysé
votre marché, discuté avec vos associés, clients ou partenaires, …
Une fois que la décision est prise, pas besoin de traîner pour la
mettre en oeuvre ! Et ça, c’est top ! Certes, il faut être prêt à en
assumer les avantages et les risques. Mais quelle liberté d’action !

2/ Comment vous est venue l’idée de créer DébitCrédit.fr ?

Tout d’abord, pour répondre au besoin répandu de pouvoir faire ses
comptes simplement et rapidement. Il faut savoir que la deuxième
utilisation du web concerne la consultation de ses comptes bancaires en
ligne. Hors les banques ne vous donnent pas la possibilité « d’analyser
» votre solde. Où part votre argent ? Comment en êtes vous arrivé à ce
montant ridicule alors que vous pensiez ne pas avoir trop dépensé ?
Combien pouvez-vous mettre de côté ? Ces questions sont les
préoccupations de beaucoup de personnes. De plus, pour avoir été une
utilisatrice de Money… son approche est trop « pro » pour un besoin
de gestion personnelle. Nous avons donc souhaité créer un outil plus
facile d’accès, avec moins de paramétrages et qui vous donne les
informations essentielles.
D’autre part, pour proposer aux chefs d’entreprises et commerçants de
petite taille, une solution simple et accessible qui leur permette
d’assurer la gestion courante de leur activité et de suivre leur
trésorerie. Une autre donnée intéressante à connaître sur ce point :
38% des défaillances des TPE sont dues à une mauvaise gestion de
trésorerie. Nous avons donc voulu donner une solution à ce problème.

3/ Quelles ont été vos plus grandes sources de satisfaction… ?

Tout au long de mon parcours de création, plusieurs étapes ont été sources de satisfaction :

  • La 1ère : lorsque j’ai eu plus de 1.000 inscriptions pour tester la
    beta de debitcredit durant l’été 2006. C’était pour nous un 1er succès
  • La 2ème, lorsque, enfin, notre site a été en ligne, officiellement,
    en mode d’exploitation normal et que 10 clients se sont abonnés dès la
    1ère semaine !
  • La 3ème : le fait d’avoir eu certaines retombées presse sans les
    avoir sollicitées et, qui plus est, avec un avis très favorable donné
    par des journalistes connaisseurs du web . Cela a été le cas notamment
    pour l’article du magazine « Micro Hebdo ».

 

Chut… ne pas déranger…

Par Isabelle Brunet (contributeur) – Spécialiste en développement personnel

Selon un communiqué du Ministère de la Santé de
janvier 2007, 10 millions de personnes souffrent en France de troubles du
sommeil.

Un certain nombre d’entre elles, ne travaillant
pas, essaie de rattraper leur manque de sommeil en faisant une
sieste.

Quelle est votre attitude face à la
sieste ?

– Vous en faites régulièrement, tous les jours ou
seulement le week-end parce vous travaillez. – Vous voudriez bien en faire une
mais vous manquez de temps ou vous avez tout simplement mauvaise conscience.
Vous pensez que c’est une perte de temps ou que l’on vous considère comme des
paresseux.

– Vous êtes contre la sieste car vous pensez qu’il
y a bien d’autres choses à faire dans la journée et que c’est la nuit que l’on
doit dormir.

La sieste suscite tous types de réactions. Mais au
fait, pour savoir réellement quel comportement adopter face à la sieste, il
faudrait tout d’abord savoir si la sieste est profitable ou
non ?

Diverses études ont été menées et le Gouvernement,
en janvier 2007, semble avoir, en quelque sorte tranché la question, puisqu’il
préconise la sieste… mais attention, pas uniquement la sieste chez soi, quand
vous ne travaillez pas, mais aussi la sieste au travail !

Concept révolutionnaire mais qui est envisageable,
selon le Ministre Xavier Bertrand, quand on prend en compte les résultats
« d’études scientifiques qui montrent que dans certaines conditions, une
sieste courte est bénéfique pour la vigilance et la sécurité du travail »
(Rapport sur le thème du sommeil du Ministère de
la Santé et des Solidarités, décembre
2006, visible sur le site de ce Ministère).

Le Gouvernement devrait consacrer 7 millions
d’euros à l’amélioration du sommeil des Français. Une partie devrait être
destiné à organiser des siestes dans des entreprises, volontaires dans un
premier temps.

Qu’en pensez-vous ? Comment réagiriez-vous si
votre patron vous autorisait à faire la sieste au bureau ?

En fait, si l’on en croit les spécialistes de la
sieste, cela ne pourrait que vous faire du bien et surtout cela augmenterait
votre concentration et votre productivité, cela diminuerait votre stress. Bien
entendu, cette sieste doit être strictement encadrée, au niveau du temps
notamment. Elle ne devrait pas durer plus de 15 minutes, temps largement
suffisant pour qu’elle vous apporte tous ses bienfaits. Même une durée de 5
minutes semble être correcte.

Comment trouver des (bonnes) idées quand c’est nécessaire

Bertrand_duperrin
Par Bertrand Duperrin (chroniqueur exclusif) – Consultant en Management

C’est dans les périodes de vaches maigres qu’on répète souvent qu’à
défaut d’avoir du pétrole on a des idées. Soit. Mais qui est vraiment
ce "on" paré de toutes les qualités mais qu’on a tant de mal à trouver
lorsqu’on a besoin de lui ? Et puis avoir des idées c’est bien. Avoir
des idées utiles et applicables c’est mieux. Mais ça bien sur on ne
s’en rend compte que trop tard, après avoir identifié le "on",
justement.

Soyons réalistes, votre entreprise en tant que telle n’a aucune idée.
Par contre elle a celles des autres, ce qui est plutôt une bonne chose
car "les autres" cela fait tout de même du monde. Ou plutôt elle peut
avoir les idées des autres si elle s’en donne la peine. Ce qui
signifie d’y penser en amont afin de mobiliser les bonnes ressources
et disposer d’un réservoir exploitable plutôt que courir après l’"idée
magique" dans la précipitation et avec le couteau sous la gorge
lorsqu’il s’agit de faire face à un contexte difficile.

Mamans & entrepreneuses : Mademoiselle Bio

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Par Mathilde Le Rouzic (contributeur) – Entrepreneuse

Violette, c’est Mademoiselle Bio. Avant de créer sa boite, elle suit le parcours type d’une étudiante en école de commerce : travailler dans un puis deux grands groupes pour se former, apprendre le métier, avoir des budgets sympas et être au contact d’experts…. Lors de son dernier poste, elle est chef de groupe chez Lancôme Soin International (elle développait au marketing des produits de soins visage Lancôme qui seraient commercialisés dans le monde entier).

Deux enfants plus tard, elle décide de monter son site marchand, sur lequel elle propose une sélection de produits de beauté bio, avec des marques pour la plupart inédites en France. Je la connais depuis plus d’un an, alors même que son idée n’en était qu’à ses balbutiements. Et je suis ravie qu’elle ait trouvé le temps de répondre à mes questions sur la manière dont elle gère son quotidien de maman (de deux petits garçons de 4 et deux ans), de femme et de chef d’entreprise. C’est à elle !

La minute patrimoniale : Faites votre bilan patrimonial – 5ème et dernière partie : synthèse et analyse

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Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

Après avoir établi un bilan actif/passif de votre patrimoine, un bilan sur vos flux et sur votre couverture face aux aléas de la vie, nous allons tenter d’en réaliser une synthèse et de vous présenter des stratégies possibles.

Le bilan actif / passif a consisté en mettre en lumière vos différents postes d’investissement qu’il s’agisse de votre épargne de sécurité (trésorerie), de votre patrimoine participant à votre cadre de vie (résidence principale et, éventuellement, secondaire) et de vos placements à horizon plus long terme (immobilier de rendement, contrats d’assurance-vie, comptes bancaires…).

Chapitre 10 : La Commédiologie, le passeport de l’export

Thebaut_didier
Par Didier Thebaut (chroniqueur exclusif) – Fondateur de joujou de Paris

Comment faire de la commédiologie votre laissez-passer à
l’international ?

Encore une fois, il est utile de
rappeler que la commédiologie est avant tout un outil qui se base sur la
représentation.

 Pour la commédiologie, l’important est dans la forme autant que
dans le contenu, si ce n’est plus. Gardons en mémoire que la forme n’est autre
que la forme qui remonte à la surface.

En quoi, la commédiologie est-elle une arme redoutable à
l’export ? Pour répondre à cette question, il suffit de se demander ce qui
fait le succès de telle ou telle entreprise à l’export. La réponse est
simple : l’image.

Par exemple pour un produit made in
France, il suffit que les matériaux composants le produit soient assemblés en
France et le tour est joué.
Et, si un jour la législation change et
oblige que 50% des matériaux soient français…à vous de vous adapter en
choisissant 50% des matériaux qui vont bien. Et donc, si tout le monde fait de
même. Les 50% des 50% des 50% des 50% feront quand même un pur produit
français. C’est d’ailleurs déjà le cas. La preuve,
Tony Parker.

Ce qui me fait penser à cette histoire : cinq pays européens
se réunissent pour construire la voiture du millénaire. L’Allemagne s’occupe de
la carrosserie, le design est confié à l’Italie, l’Angleterre fournit le  moteur, la Pologne est chargée de
l’assemblage, la Suisse de l’électronique et…quand la voiture arrive en France,
elle est terminée. Pour faire face à ce problème, le gouvernement français
responsable du projet donne un grand coup de tampon sur la voiture sur laquelle
on peut désormais lire : « made in France ».

Souvent en matière d’export, l’apparence est essentielle. Ce qui
développe d’ailleurs beaucoup de business parallèles comme la domiciliation
d’entreprises sur les Champs-Elysées ou encore la location de showrooms rue du
Faubourg Saint-Honoré lors des défilés de mode.

Fort de ce constat de prépondérance de la forme, il vous suffit
de benchmarker afin d’étudier les facteurs clefs de succès à l’export et de les
adapter à votre secteur d’activité.

Voici sous forme pratique, dix
éléments incontournables pour réussir sa stratégie à l’export et comment ils
peuvent être optimisés par la commédiologie.