Envie d'entreprendre

L’enquête de satisfaction, la suite logique de l’étude de marché !

Ahmed
Par Ahmed Bariz (chroniqueur exclusif) – Conseil auprès de créateur d’entreprise

Si pour se lancer dans la création d’une entreprise, il est indispensable de réaliser une étude de marché, notamment pour mesurer les attentes des clients potentiels,  après la création l’enquête de satisfaction est aussi importante pour  corriger  les éventuels décalages avec ces attentes.

En effet, une fois l’entreprise créé, il reste  à la développer, satisfaire les clients accroître ses clients et pérenniser  ainsi l’entreprise,  l’enquête de satisfaction est un outil que le dirigeant d’entreprise doit pouvoir utiliser pour mettre en place des actions correctives.

Si l’entreprise a des salariés, il faut avant de mettre en place une enquête de satisfaction, que l’ensemble des salariés adhère à  cette opération notamment pour éviter  les  risques de méfiance par la peur d’être jugé. Il faudra également s’imposer à diffuser les résultats  auprès des salariés et  de mettre en œuvre les actions nécessaires.

Choisir son style de management

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

Il existe différents styles de management pour diriger une entreprise. Le choix de l’un ou de l’autre dépend avant tout du caractère du dirigeant, de sa personnalité  et de sa volonté de faire participer ou non ses collaborateurs dans le processus de  prise de décision.

C’est ainsi que l’on peut identifier schématiquement cinq grands styles : le style autoritaire, le style relationnel, le style participatif, le style délégatif et le style intermédiaire ou style « mixte » considéré par certain dirigeants comme étant le style idéal.

Chacun de ces styles a une face positive et une face négative et comporte des avantages à exploiter  et des inconvénients à atténuer.

Le style autoritaire dit aussi style directif ou autocratique est un style de management   selon lequel le manager prend toutes les décisions, et ce, jusqu’au moindre détail. Tout son temps est accaparé pour régler les problèmes du présent ou pour rattraper les erreurs du passé. Il ne dispose plus du temps nécessaire pour prévoir l’avenir et/ou de planifier.

Techniquement et souvent hiérarchiquement supérieur à ses collaborateurs,  le manager pratiquant ce style,  donne des ordres à ses subordonnés qui les exécutent à la lettre mais ne font rien de plus  et ne prennent aucune initiative personnelle.

Si nous devons reconnaître à ce style l’avantage d’être rapide, efficace, et particulièrement dans les situations de crise et d’urgence, ses inconvénients sont multiples : peu motivant et peu créatif  et même décourageant de l’équipe qui peut  manifester une certaine résistance pouvant aller jusqu’au sabotage et au déclenchement de conflits internes  avec toutes les conséquences néfastes que peut engendrer cette situation pour l’entreprise.

Comment choisir un bon nom de marque, d’entreprise ou de site internet ?


Par Frédéric Canevet (contributeur) – Chef de Produits

Voici les 6 étapes pour trouver le meilleur nom pour votre marque, votre entreprise ou votre site internet de la phase de réflexion initiale au dépôt de marque, en passant par les différentes méthodes de création de noms.

Dans ce dossier pratique nous verrons également le cas particulier des sites internet puisque plus encore que le nom, la capacité à être trouvé dans un moteur de recherche est essentiel.

Pourquoi faut il un bon nom de marque ?

Tout simplement car c’est un des éléments essentiels de votre succès:
   

– C’est ce que vos prospects entendront dans la première phrase que vous direz lors que vous vous présentez (Bonjour, Frederic de ConseilsMarketing.fr….).
   

– C’est souvent la 1er chose qu’ils voient de vous (ex: dans un moteur de recherche, dans l’annuaire, sur un panneau de pub…).
   

– C’est le moyen de différencier un produit/service de vos concurrents pour le rendre "unique" (ex: une Pizza Stromboli peut être une pizza "normale" avec simplement un peu plus de sauce piquante mais ce côté exotique peu vous permettre de la vente plus cher).

– C’est un critère de positionnement qui donne la notion de rapport qualité prix: Entre un Fast Food et un Restaurant Américain, la différence au niveau tarif peut est importante mais le contenu de l’assiette peut être identique !
   

– C’est le nom que vous allez porter pendant plusieurs années, il faut donc faire le bon choix pour ne pas devoir le renommer et ainsi changer toute votre PLV, votre communication, avertir vos clients…
   

– C’est un des meilleurs moyens pour être bien positionné dans les moteurs de recherches, puisque dans environ 30% des cas c’est un des critères repris par les moteurs de recherches.
   

– …

Bien entendu une bonne marque doit être prononçable facilement, permettre une bonne mémorisation, être compréhensible par le maximum de personnes de la cible…

En fait une bonne marque doit :

– Etre Simple à comprendre

– Inclure le principal bénéfice dans son nom (ou au minimum une partie du mot).

– Doit être court et dynamique (plus c’est long, plus c’est compliqué à retenir)

– Etre valable pour plusieurs années (pas de Sport 2000…)

– Etre facilement mémorisable.

La vie des entrepreneurs : Interview de Priscilla Rozé-Pagès

Favory_delphine
Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Priscilla Rozé-Pagès est la créatrice du site débitcrédit.fr.
6 mois après le lancement de son site internet, nous lui avons proposé
une interview pour faire le point sur cette aventure entrepreneuriale
et partager son expérience. Priscilla a depuis revendu sa société.

1/ Quelles étaient vos motivations pour la création d’entreprise ?

J’ai voulu créer mon entreprise pour être mon propre patron et
n’attendre la validation de personne pour pouvoir avancer ! Vous
décidez, vous y aller. Bien entendu, vous décidez après avoir analysé
votre marché, discuté avec vos associés, clients ou partenaires, …
Une fois que la décision est prise, pas besoin de traîner pour la
mettre en oeuvre ! Et ça, c’est top ! Certes, il faut être prêt à en
assumer les avantages et les risques. Mais quelle liberté d’action !

2/ Comment vous est venue l’idée de créer DébitCrédit.fr ?

Tout d’abord, pour répondre au besoin répandu de pouvoir faire ses
comptes simplement et rapidement. Il faut savoir que la deuxième
utilisation du web concerne la consultation de ses comptes bancaires en
ligne. Hors les banques ne vous donnent pas la possibilité « d’analyser
» votre solde. Où part votre argent ? Comment en êtes vous arrivé à ce
montant ridicule alors que vous pensiez ne pas avoir trop dépensé ?
Combien pouvez-vous mettre de côté ? Ces questions sont les
préoccupations de beaucoup de personnes. De plus, pour avoir été une
utilisatrice de Money… son approche est trop « pro » pour un besoin
de gestion personnelle. Nous avons donc souhaité créer un outil plus
facile d’accès, avec moins de paramétrages et qui vous donne les
informations essentielles.
D’autre part, pour proposer aux chefs d’entreprises et commerçants de
petite taille, une solution simple et accessible qui leur permette
d’assurer la gestion courante de leur activité et de suivre leur
trésorerie. Une autre donnée intéressante à connaître sur ce point :
38% des défaillances des TPE sont dues à une mauvaise gestion de
trésorerie. Nous avons donc voulu donner une solution à ce problème.

3/ Quelles ont été vos plus grandes sources de satisfaction… ?

Tout au long de mon parcours de création, plusieurs étapes ont été sources de satisfaction :

  • La 1ère : lorsque j’ai eu plus de 1.000 inscriptions pour tester la
    beta de debitcredit durant l’été 2006. C’était pour nous un 1er succès
  • La 2ème, lorsque, enfin, notre site a été en ligne, officiellement,
    en mode d’exploitation normal et que 10 clients se sont abonnés dès la
    1ère semaine !
  • La 3ème : le fait d’avoir eu certaines retombées presse sans les
    avoir sollicitées et, qui plus est, avec un avis très favorable donné
    par des journalistes connaisseurs du web . Cela a été le cas notamment
    pour l’article du magazine « Micro Hebdo ».

 

Chut… ne pas déranger…

Par Isabelle Brunet (contributeur) – Spécialiste en développement personnel

Selon un communiqué du Ministère de la Santé de
janvier 2007, 10 millions de personnes souffrent en France de troubles du
sommeil.

Un certain nombre d’entre elles, ne travaillant
pas, essaie de rattraper leur manque de sommeil en faisant une
sieste.

Quelle est votre attitude face à la
sieste ?

– Vous en faites régulièrement, tous les jours ou
seulement le week-end parce vous travaillez. – Vous voudriez bien en faire une
mais vous manquez de temps ou vous avez tout simplement mauvaise conscience.
Vous pensez que c’est une perte de temps ou que l’on vous considère comme des
paresseux.

– Vous êtes contre la sieste car vous pensez qu’il
y a bien d’autres choses à faire dans la journée et que c’est la nuit que l’on
doit dormir.

La sieste suscite tous types de réactions. Mais au
fait, pour savoir réellement quel comportement adopter face à la sieste, il
faudrait tout d’abord savoir si la sieste est profitable ou
non ?

Diverses études ont été menées et le Gouvernement,
en janvier 2007, semble avoir, en quelque sorte tranché la question, puisqu’il
préconise la sieste… mais attention, pas uniquement la sieste chez soi, quand
vous ne travaillez pas, mais aussi la sieste au travail !

Concept révolutionnaire mais qui est envisageable,
selon le Ministre Xavier Bertrand, quand on prend en compte les résultats
« d’études scientifiques qui montrent que dans certaines conditions, une
sieste courte est bénéfique pour la vigilance et la sécurité du travail »
(Rapport sur le thème du sommeil du Ministère de
la Santé et des Solidarités, décembre
2006, visible sur le site de ce Ministère).

Le Gouvernement devrait consacrer 7 millions
d’euros à l’amélioration du sommeil des Français. Une partie devrait être
destiné à organiser des siestes dans des entreprises, volontaires dans un
premier temps.

Qu’en pensez-vous ? Comment réagiriez-vous si
votre patron vous autorisait à faire la sieste au bureau ?

En fait, si l’on en croit les spécialistes de la
sieste, cela ne pourrait que vous faire du bien et surtout cela augmenterait
votre concentration et votre productivité, cela diminuerait votre stress. Bien
entendu, cette sieste doit être strictement encadrée, au niveau du temps
notamment. Elle ne devrait pas durer plus de 15 minutes, temps largement
suffisant pour qu’elle vous apporte tous ses bienfaits. Même une durée de 5
minutes semble être correcte.

Comment trouver des (bonnes) idées quand c’est nécessaire

Bertrand_duperrin
Par Bertrand Duperrin (chroniqueur exclusif) – Consultant en Management

C’est dans les périodes de vaches maigres qu’on répète souvent qu’à
défaut d’avoir du pétrole on a des idées. Soit. Mais qui est vraiment
ce "on" paré de toutes les qualités mais qu’on a tant de mal à trouver
lorsqu’on a besoin de lui ? Et puis avoir des idées c’est bien. Avoir
des idées utiles et applicables c’est mieux. Mais ça bien sur on ne
s’en rend compte que trop tard, après avoir identifié le "on",
justement.

Soyons réalistes, votre entreprise en tant que telle n’a aucune idée.
Par contre elle a celles des autres, ce qui est plutôt une bonne chose
car "les autres" cela fait tout de même du monde. Ou plutôt elle peut
avoir les idées des autres si elle s’en donne la peine. Ce qui
signifie d’y penser en amont afin de mobiliser les bonnes ressources
et disposer d’un réservoir exploitable plutôt que courir après l’"idée
magique" dans la précipitation et avec le couteau sous la gorge
lorsqu’il s’agit de faire face à un contexte difficile.

Mamans & entrepreneuses : Mademoiselle Bio

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Par Mathilde Le Rouzic (contributeur) – Entrepreneuse

Violette, c’est Mademoiselle Bio. Avant de créer sa boite, elle suit le parcours type d’une étudiante en école de commerce : travailler dans un puis deux grands groupes pour se former, apprendre le métier, avoir des budgets sympas et être au contact d’experts…. Lors de son dernier poste, elle est chef de groupe chez Lancôme Soin International (elle développait au marketing des produits de soins visage Lancôme qui seraient commercialisés dans le monde entier).

Deux enfants plus tard, elle décide de monter son site marchand, sur lequel elle propose une sélection de produits de beauté bio, avec des marques pour la plupart inédites en France. Je la connais depuis plus d’un an, alors même que son idée n’en était qu’à ses balbutiements. Et je suis ravie qu’elle ait trouvé le temps de répondre à mes questions sur la manière dont elle gère son quotidien de maman (de deux petits garçons de 4 et deux ans), de femme et de chef d’entreprise. C’est à elle !

La minute patrimoniale : Faites votre bilan patrimonial – 5ème et dernière partie : synthèse et analyse

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Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

Après avoir établi un bilan actif/passif de votre patrimoine, un bilan sur vos flux et sur votre couverture face aux aléas de la vie, nous allons tenter d’en réaliser une synthèse et de vous présenter des stratégies possibles.

Le bilan actif / passif a consisté en mettre en lumière vos différents postes d’investissement qu’il s’agisse de votre épargne de sécurité (trésorerie), de votre patrimoine participant à votre cadre de vie (résidence principale et, éventuellement, secondaire) et de vos placements à horizon plus long terme (immobilier de rendement, contrats d’assurance-vie, comptes bancaires…).

Chapitre 10 : La Commédiologie, le passeport de l’export

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Par Didier Thebaut (chroniqueur exclusif) – Fondateur de joujou de Paris

Comment faire de la commédiologie votre laissez-passer à
l’international ?

Encore une fois, il est utile de
rappeler que la commédiologie est avant tout un outil qui se base sur la
représentation.

 Pour la commédiologie, l’important est dans la forme autant que
dans le contenu, si ce n’est plus. Gardons en mémoire que la forme n’est autre
que la forme qui remonte à la surface.

En quoi, la commédiologie est-elle une arme redoutable à
l’export ? Pour répondre à cette question, il suffit de se demander ce qui
fait le succès de telle ou telle entreprise à l’export. La réponse est
simple : l’image.

Par exemple pour un produit made in
France, il suffit que les matériaux composants le produit soient assemblés en
France et le tour est joué.
Et, si un jour la législation change et
oblige que 50% des matériaux soient français…à vous de vous adapter en
choisissant 50% des matériaux qui vont bien. Et donc, si tout le monde fait de
même. Les 50% des 50% des 50% des 50% feront quand même un pur produit
français. C’est d’ailleurs déjà le cas. La preuve,
Tony Parker.

Ce qui me fait penser à cette histoire : cinq pays européens
se réunissent pour construire la voiture du millénaire. L’Allemagne s’occupe de
la carrosserie, le design est confié à l’Italie, l’Angleterre fournit le  moteur, la Pologne est chargée de
l’assemblage, la Suisse de l’électronique et…quand la voiture arrive en France,
elle est terminée. Pour faire face à ce problème, le gouvernement français
responsable du projet donne un grand coup de tampon sur la voiture sur laquelle
on peut désormais lire : « made in France ».

Souvent en matière d’export, l’apparence est essentielle. Ce qui
développe d’ailleurs beaucoup de business parallèles comme la domiciliation
d’entreprises sur les Champs-Elysées ou encore la location de showrooms rue du
Faubourg Saint-Honoré lors des défilés de mode.

Fort de ce constat de prépondérance de la forme, il vous suffit
de benchmarker afin d’étudier les facteurs clefs de succès à l’export et de les
adapter à votre secteur d’activité.

Voici sous forme pratique, dix
éléments incontournables pour réussir sa stratégie à l’export et comment ils
peuvent être optimisés par la commédiologie.

A la découverte de créateurs engagés … Catherine Soundirarassou de Machja

Watine_violette
Par Violette Watine (contributeur) – Fondatrice de Mademoiselle Bio

Lancée en Septembre 2005, Machja
est une jeune marque. Catherine Soundirarassou, co-fondatrice, a voulu
proposer une mode sexy et tendance tout en étant socialement
responsable. Je vous laisse découvrir sa démarche !

Comment as-tu démarré ton
activité (un produit, un pays et une communauté, une variété de
produits et de communautés …) ? Pourquoi ?

Dans un premier temps, nous avons lancé un T-shirt. Nous n’avions qu’un
produit, le T-shirt, pour assurer un minimum de volume à l’atelier
production. Créé il y a 7 ans, cet atelier est l’initiative d’un
couvent en Inde. Les sœurs s’occupaient de jeunes filles dans le Kerala
puis à l’âge adulte les jeunes filles partaient du couvent sans avenir
professionnel. Donc, l’atelier de production leur permet de les
accompagner dans leur vie professionnelle. Ils ont maintenant déménagé
dans la région textile. Leurs premiers acheteurs ont été des étrangers
et ont spontanément fait du commerce équitable. Même s’il y a 7 ans
cette notion de commerce équitable n’était pas aussi médiatisée. Peu à
peu, leur carnet de commande s’est rempli et ils ont recruté de plus en
plus. Elles sont maintenant 200 personnes à travailler dans cet atelier.

Comment créer et gérer votre “marque personnelle” sur Internet ? (Personal Branding Numérique)

Zara_olivier
Par Olivier Zara (contributeur) – Fondateur d’Axiopole

La sécurité de l’emploi, le temps où on pouvait faire toute sa carrière dans la même entreprise appartient à l’histoire pour la plupart d’entre nous. Il est maintenant nécessaire de gérer sa carrière d’une autre manière. La plupart des entreprises ont un service marketing pour vendre leurs produits ou services : stratégie de marque, emballage, prix, slogan, publicité,… Chaque individu dispose de son côté d’un CV et de références professionnelles pour vendre sur le marché du travail ce qu’il est capable de faire. Mais ce n’est plus suffisant.

L’objectif de ce billet est de vous aider à structurer la manière dont vous souhaitez vous faire connaître pour booster votre carrière professionnelle. Il s’agit de se mettre dans une logique de marketing personnel pour construire sa marque personnelle. Ce concept est très développé aux Etats-Unis depuis 10 ans sous le terme de « Personal Branding » qu’on peut traduire par « marque personnelle ». Peter Montoya et William Arruda en sont les principaux concepteurs.

Comment encourager les femmes créatrices d’entreprise ?

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Par Valérie Weill (chroniqueur exclusif) – Consultante et accompagnatrice en création/développement d’entreprise

"Paris Pionnières" est un incubateur féminin d’entreprises de services innovants. Frédérique Clavel, sa responsable, a organisé dernièrement le 11 Mars un colloque pour mieux faire connaître les entreprises de services innovantes. A cette occasion, Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé des Entreprises et du Commerce extérieur, a présenté 10 pistes* de réflexion en faveur de l’entrepreneuriat féminin. Ces pistes ont été travaillées en partenariat avec la DCASPL (Direction du Commerce, de l’Artisanat, des Services et des Professions libérales)  et les principaux réseaux de soutien de l’entrepreneuriat féminin ainsi qu’avec l’APCE. Nous vous les présentons et les commentons.

* Source : Ministère de l’Économie, des finances et de l’emploi

1- Améliorer la connaissance quantitative de l’entrepreneuriat
féminin

M. Novelli propose que l’on dispose
de données claires sur le sexe du dirigeant, le type de création (EI ou
société) et s’il s’agit d‘une création ou d’une reprise au sein du répertoire des
entreprises Sirene, géré par l’Insee, afin que l’on fasse un suivi régulier des
entrepreneures. Cela permettra de dégager des statistiques précises et de mieux
identifier la place des femmes dans l’entrepreneuriat. Pour cela, une révision
des textes qui organisent les circuits alimentant le répertoire sera
nécessaire.

2- Mettre en place un observatoire de l’entrepreneuriat féminin

Jusqu’en 2006, c’était le groupe
Fiducial qui publiait chaque année un très intéressant observatoire de
l’entrepreneuriat féminin. Il s’agirait de relancer cet observatoire qui
pourrait alors être confié soit à nouveau au groupe Fiducial, soit à l’APCE. Un
observatoire est effectivement absolument indispensable pour rendre compte des
évolutions des créatrices et pour dégager les bonnes pratiques mises en place à
l’international.

3- Communiquer sur l’entrepreneuriat féminin

Il y a eu de très bonnes campagnes
de communication pour sensibiliser le grand public à l’artisanat :
pourquoi pas faire de même sur le thème de la création d’entreprise au
féminin ?  Quand on pense que ce
genre de campagnes existe depuis longtemps outre-Atlantique et que des structures
d’accompagnement et de mentorat sont destinées spécifiquement aux femmes, il
est temps de rattraper le train !

Il s’agirait alors de
donner des infos sur les démarches, les outils et les aides disponibles pour
les femmes afin de les inciter à se lancer. A cette occasion, un effort de
sensibilisation des organismes de crédit sur les spécificités de
l’entrepreneuriat féminin serait mis en œuvre. Dans ce cadre, les banques
pourraient être associées afin de réduire les freins existants sur la question
de l’accès au financement des entrepreneures.