Par Bertrand Duperrin (chroniqueur exclusif) – Consultant en Management
Ca n’est pas une nouveauté mais à entendre les recruteurs c’est plus
que jamais d’actualité : il est de plus en plus impératif de séduire
ses futurs collaborateurs. Partant de là deux techniques sont
possibles, qui amènent à des résultats radicalement différents à moyen
terme :
– séduire "large" en montrant que l’on correspond aux attentes du plus
grand nombre
– réduire la cible en excluant ceux qui ne nous ressemblent pas
A priori la première solution est la plus sécurisante dans un contexte
de concurrence accrue sur le marché de l’emploi ou nombre
d’entreprises se disputent un vivier finalement réduit de candidats.
La seconde option, parce qu’elle exclut, peut paraître paradoxale dans
ce même contexte.
A posteriori on se rend souvent compte que la seconde méthode a des
effets bénéfiques à plus long termes : un turnover plus faible, un
engagement supérieur, une plus forte cohésion, bref un meilleur
alignement à la fois entre les individus mais également entre
l’entreprise et les individus. Où l’on se rapproche qu’un bon
recrutement n’est pas forcément une sélection mais un bon rapprochement.
Par Nicolas Thébault (chroniqueur exclusif) – Expert des réseaux professionnels
L’Afrique, un autre monde, si loin et proche de nous à la fois… L’économie bien que sommaire est pourtant en croissance forte et le travail est visible, Pierre Rabbit dans « paroles de terre » écrit en substance : « ils accompagnent leur difficile survie d’une joyeuse désinvolture … quand nous portons les stigmates de l’insatisfaction dans l’abondance ». Ici pour survivre, il est vital de composer avec l’autre. Pour se rendre compte, des trésors d’imagination qu’ils déploient dans l’envie d’entreprendre, rien de tel qu’une visite sur place. Redécouvrons les bonnes pratiques : respect, communication et sens du commerce.
Respect
Nous
avons sans doute pour une grande part, perdu ce sens de l’autre :
hospitalité, respect des anciens. Le gîte et le couvert sont toujours prêts
pour l’étranger de passage. Cette chaleur, cette solidarité existe bel et
bien en Afrique et ça fait plaisir de retrouver cette sensation de
fraternité. Un samedi soir, arrivés dans une ville inconnue la veille de
Pâques, nous demandons notre chemin et un lieu pour dormir. Un passant nous
renseigne immédiatement, il nous indique où aller avec un grand sourire « on
va vous loger ». Nous trinquons à nos ancêtres, il est
d’usage de renverser un peu du liquide que l’on vous sert au
sol pour se souvenir. Après l’eau traditionnelle et l’alcool
de palme dont il faut finir la bouteille pour faire honneur à nos hôtes, nous
devons « demander la route » 3 fois avant de prendre congé.
Quoi que vous fassiez, on vous souhaite le meilleur pour vous mettre à
l’aise, y compris une « bonne assise ». Nous aurons été
reçus un jour de Pâques par la maire de la ville – 50 000 habitants – chef
administratif, le roi garant des traditions et le vieux sage,
mémoire d’un ancien respecté… imaginez un peu la même chose chez nous ?
Le roi me dit « vous avez
l’air âgé » je lui réponds : « vous faites plus jeunes que
votre âge ». Nous comprenons rapidement en riant que nous venons
réciproquement de nous insulter, tant l’âge n’a pas la même
valeur, c’est un atout de sagesse ici quand c’est une malédiction
chez nous.
Par Yves Gambart de Lignières(chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant
La loi TEPA, la loi de
finances 2008 et la loi de finances rectificative pour 2007 ont institué puis
modifié un dispositif de réduction d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF)
en faveur de l’investissement dans les PME au sens communautaire, dispositif référencé
sous l’article
885-0 V bis du CGI.
Depuis la décision
de la Commission européenne du 11 mars 2008, ce régime permet une mise en œuvre
sans application de la réglementation relative aux aides « de minimis ».
Ce dispositif, commenté par
l’instruction
fiscale du 11 avril 2008 (7S-3-08) et dont le décret d’application vient de paraître, offre, aux redevables de l’ISF, la
possibilité d’imputer sur leur cotisation :
Par Violette Watine(contributeur) – Fondatrice de Mademoiselle Bio
Je ne pouvais pas vous parler de créateurs engagés sans vous parler de
Senteurs du Sud. L’huile d’Argan est une huile aux mille et unes vertus
pour la peau : régénérante, nourrissante, fortifiante, réparatrice.
Anne a donc choisi de la formuler dans une gamme de soins bio efficaces
qui s’adresse tant aux femmes qu’aux hommes. Spontanément, elle a
choisi de s’approvisionner au Maroc par une démarche de commerce
équitable auprès d’une coopérative de femmes en difficulté. Une
démarche aussi naturelle que ses soins !
Pourquoi as-tu démarré ton activité de commerce équitable avec le Maroc ?
En tant que créatrice de produits cosmétiques j’ai été séduite par
l’huile d’argan, son histoire, ses effets sur la peau et son rôle
économique dans cette partie du Maroc.
Par Didier Thebaut(chroniqueur exclusif) – Fondateur de joujou de Paris
Nul n’est besoin d’espérer pour entreprendre, nul n’est besoin
de réussir pour persévérer. Guillaume d’Orange.
Connu pour son esprit de synthèse, Guillaume d’Orange est l’un
des premiers à avoir souligné le caractère irrationnel de l’entrepreneuriat.
Tout comme lui, je pense que les
entrepreneurs sont avant tout des acteurs. Acteurs de leur destin, mais aussi
acteurs d’une réalité sur laquelle ils souhaitent influer.
Il me vient à la mémoire, ce film de Lars Von Trier, der Direktor,
où un acteur au chômage joue avec brio le rôle d’un chef d’entreprise et réussit
à habiter son rôle avec talent. Un chef d’oeuvre à conseiller à tout nouveau
président. Voilà pourquoi, nul n’est meilleur entrepreneur qu’un acteur prêt à
s’enthousiasmer pour un nouveau rôle ou un nouveau scénario.
L’entreprise est devenue le domaine
de l’apparence et son aboutissement tend vers le virtuel. Pour
preuve, des entreprises comme Google, Yahoo ou encore…Amazon ne produisent
rien, mais sont devenues incontournables pour les marchés financiers. Ces mêmes
marchés financiers qui eux aussi ne produisent rien. D’ailleurs, en ce qui
concerne la production de biens tangibles, là aussi rien ne va plus. Nous
sommes à l’aube de graves émeutes, car nos sociétés ont réussi à déconnecter
totalement la production du réel. Si bien que les producteurs de riz ne peuvent
pas fournir de riz à leurs propres populations. Allez donc leur expliquer que
la famine c’est le progrès !!! Et dire qu’il y a encore des personnes qui soutiennent
le projet de carburants alimentaires. Nourrir les machines avant les humains,
en voici un projet de société novateur…
Et la commédiologie dant tout ça…Encore
une fois, la commédiologie n’est pas la science qui prône la supériorité du
virtuel sur le réel où depuis peu, le développement du wind marketing ne
représente que le sommet de l’iceberg.
Bien au contraire, la commédiologie est là pour mettre en garde,
cette tendance au virtuel et à y remédier par une prise de conscience. Outil de
décodage et de diagnostic, la commédiologie nous permet de dire :
« attention, c’est ce qu’on nous vend, mais qu’y a-t-il au-delà, quelles
sont les vraies motivations ? En un mot à qui profite le crime ? ».
Et, il nous en de faut de la vigilance, car nos cerveaux sont attaqués de toute
part, green washing et bio-équitable en tête.
Look-zippy est hébergé en pépinière d’entreprise depuis quelques
mois maintenant. Dans ce cadre, je bénéficie d’un soutien et d’un
accompagnement permanent.
Le directeur est toujours source de bons conseils et son recul me
permet d’avoir une analyse parfois pertinente sur mon activité.
Récemment au détour d’une conversation banale, il me suggère de
demander le soutien de la Plateforme d’Initiative Locale pour accompagner mon développement.
Sur le coup, ne souhaitant pas passer du temps sur la constitution
d’un dossier au combien laborieux, j’ai décliné son offre. Mais en y
réfléchissant un peu, je me suis dit qu’il serait vraiment trop bête de
laisser passer une occasion de renforcer encore un peu plus ma
trésorerie (oui je sais, c’est obsessionnel ) pour un coût proche de zéro.
J’ai donc monté un dossier, avec plan prévisionnel et tutti quanti.
C’est genre d’exercice que je n’affectionne pas particulièrement tant
on peut faire dire les choses que l’on veut, aux chiffres et
projections sur 3 ans. Mais pour la bonne cause je m’y suis plié.
Présenter un projet de développement pour un e-business, à des
décideurs plus habitués à du commerce traditionnel ou à la
ré-industrialisation du bassin minier n’est pas forcément une chose qui
s’annonce évidente.
Tous ceux qui ont voyagé un petit peu aux USA connaissent ce panneau : "Help wanted" que l’on croise sur les petits commerce (et même parfois des enseignes de centres commerciaux). Pragmatiques aux USA : un processus de recrutement (on entre, on se propose) et d’annonce (le panneau) de recrutement simple. Pourquoi ? On met ce panneau et les ciblés comprennent tout de suite de quoi il en retourne : travailler derrière le panneau. Et bien on a envie de faire la même chose et surtout d’ajouter "parlons en", pour créer l’occasion.
Nous aussi on aimerait bien mettre ce panneau mais on a du mal à définir le quoi, le comment, le combien, le qui. Peut-être qu’on va l’afficher ici, pour en parler.
Ce que l’on sait c’est que notre taille, nos fonds, les moyens (espace) ne permettent pas d’ouvrir un recrutement traditionnel ou de chercher un simple renfort ponctuel et parce que l’on sent et on sait qu’il y a des choses à faire et que l’on manque de ressources.
En regardant rapidement les sites d’annonce on est très vite perdu. Quelles sont les mentions obligatoires, légales, les salaires, les chartes, etc… Si vous avez des conseils, nous sommes preneurs.
Par Valérie Weill (chroniqueur exclusif) – Consultante et accompagnatrice en création/développement d’entreprise
Le 5ème congrès de l’Académie de l’Entrepreneuriat s’est tenu à Sherbrooke en Octobre 2007. Parmi les thématiques étudiées, Dominique Frugier et Abdelkader Bousnane ont réfléchi à la suivante : est-il raisonnable d’encourager les jeunes diplômés à créer une entreprise ? Nous en faisons donc ici un petit résumé.
Créer son entreprise à la sortie de ses études : avantages et inconvénients
Devant la responsabilité pédagogique et sociale que cela représente, on peut effectivement s’interroger sur ce phénomène. Le dernier sondage IFOP/APCE montre que 41% des jeunes de moins de 25 ans sont favorables à la création d‘entreprise, mais que seulement 4% envisagent la création pour leur premier emploi et moins de 1% des jeunes diplômés de grandes écoles passent à l’acte. Or si l’on regarde les arguments en faveur d’une création d’entreprise, il est certain que les étudiants ont généralement beaucoup de dynamisme, d’enthousiasme et des aptitudes à innover et à déceler de nouveaux marchés, issus ou non de nouvelles technologies. Ils possèdent une culture de la créativité, de l’innovation qui est précieuse. On ne doit pas occulter cependant leur manque d’expérience, légitime. Ceci est d’autant plus vrai s’ils décident de se lancer si des marchés déjà existants et fortement concurrencés, où l’expérience constitue un facteur clé de succès. C’est pourquoi la stratégie de niche est effectivement mieux adaptée pour les jeunes, car ils prendront plus facilement des parts de marché sur des marchés innovants où la concurrence est faible. Les stratégies de volume sur des marchés plus concurrencés exigent davantage de maturité et d’expérience.
Le manque d’expérience en management d’équipes et de ressources humaines est aussi un facteur à prendre en compte, d’où la nécessité de se faire accompagner et de se former. On peut également citer dans leurs faiblesses une appréciation plus aléatoire des risques, une moindre intuition et une moins bonne aptitude à la négociation, voire une naïveté, un certain irréalisme. C’est bien pourquoi finalement leur capacité d’innovation constitue à elle seule un avantage concurrentiel.
Petite synthèse de ma rencontre très intéressante avec Greg Janssens,
spécialiste du référencement et de l’e-commerce en Belgique. Greg est
notamment responsable Creloaded pour la francophonie.
Par Delphine Favory(contributeur) – Responsable Marketing et Commercial
Maxime Garrigues est un entrepreneur passionné, rédacteur du Blog PetitDeviendraGrand.
Spécialiste des interviews et podcasts aux entrepreneurs et acteurs
économiques de sa région, cette fois-ci, c’est nous qui l’avons
interrogé pour connaitre sa vision de l’entreprenariat et ses projets.
1/ Vous vous décrivez comme passionné de l’entreprenariat : ça veut dire quoi ?
Pour moi l’entreprenariat c’est un état d’esprit plutôt qu’une
fonction. Être entrepreneur, c’est au quotidien se battre pour ses
idées, ses projets, pour leurs mises en oeuvres mais aussi en trouver
et en lancer de nouveaux. C’est aussi, le plaisir de créer, de lancer,
de développer et de réussir un projet. Bien sûr l’entreprenariat ce
n’est pas rose tous les jours, certains échouent ou y arrivent
difficilement.
Je ne sais pas ce qui motive cette passion, la grande majorité des
entrepreneurs que j’ai pu interviewer ont eu la même réponse : je le
sentais, c’était en moi, je savais que je devais le faire sans pour
autant l’expliquer… ça en devient presque mystique 😉 mais je suis
entièrement d’accord avec eux. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’âge
pour entreprendre, juste des préjugés ou des barrières sociales qui
dans notre pays n’autorisent pas ou difficilement les jeunes à
entreprendre.
Toutefois, un changement est en cours, et c’est tant mieux. De
nombreuses initiatives se lancent, les entrepreneurs sont mis en avant
et l’on essaye de les aider au mieux.
2/ Selon vous, faut-il être passionné pour être entrepreneur ? Quelles qualités faut-il avoir pour entreprendre ?
Je pense effectivement que la passion est un moteur essentiel pour
entreprendre. Tous le disent, aucune personne ne peut endurer autant
d’heures de travail, un stress permanent,
ainsi que souvent de faibles rémunérations sans passion. Ils savent
pourquoi ils se lèvent le matin et où ils veulent aller !
Concernant les qualités, c’est une des questions que je pose à
chaque fois lors de mes propres interviews. Il s’avère que je n’ai pas
pu dégager le profil type d’un entrepreneur. Certains sont
charismatiques d’autres plus effacés mais très fort techniquement.
Toutefois, la confiance en son projet, l’ambition, et bien sûr le
travail sont des aspects communs de la personnalité d’un entrepreneur.
Très peu d’entrepreneurs me le disent, sans doute par humilité, mais
j’ai la profonde conviction qu’un entrepreneur a comme trait commun
avec ses pères une capacité de leadership importante. Pour
entreprendre, il faut savoir et pouvoir impliquer avec vous des
financiers, des partenaires, des salariés et le leadership est un trait
essentiel pour le faire.
3/ Au travers de votre blog « PetitDeviendraGrand.com » vous interviewez notamment des entrepreneurs. Avec le recul, que vous ont-ils permis de comprendre sur l’entreprenariat ?
Que certes l’entreprenariat n’est pas un long fleuve tranquille mais
que ça en vaut la peine. Si vous avez un projet qui "tient la route"
devant vos amis, devant vos finances mais aussi bien sur devant votre
marché alors lancez-vous.
Ensuite, j’ai compris que devenir entrepreneur c’est comme rentrer
dans une grande famille. Je suis surpris de la solidarité qui existe
entre créateurs, on va vous aider par exemple à trouver des locaux où
même parfois on va héberger votre entreprise gratuitement pour vous
faciliter vos débuts.
Par Laurent Dureau(contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain
Nous avons tous un rapport personnel avec l’argent.
Pour certains il est rare, pour d’autres il est sale mais dans tous les
cas il ne laisse pas indifférent. Notre relation avec ces bouts de
papiers, de métal voire de simples chiffres sur un relevé bancaire modifient notre art de vivre et comment nous voyons et interprétons le monde.
Cette vision se fait tout particulièrement sentir quand nous
devenons un entrepreneur dans les faits. Pour la quasi-majorité des
cas, l’argent sera le principal souci pour pouvoir développer son activité permettant ainsi de concrétiser ce qui nous tient à coeur.
L’argent est une énergie
dont nous avons tous besoin pour avancer dans la vie et il est très
clair que notre façon de le considérer influencera notablement le
développement de l’entreprise et in fine notre propre développement
personnel.
L’argent possède aussi une relation étroite avec celle du temps.
Souvent, aux extrêmes, le rapport est inversement proportionnel :
Quand nous avons beaucoup de temps nous sommes fauchés et quand
l’argent n’est plus un problème nous manquons de temps pour en
profiter. Il existe une zone "centrale" où un équilibre temps/argent
semble s’équilibrer.
Et puis l’argent possède aussi une relation avec nos propres compétences et qualifications. Autodidacte par nécessité, j’ai véritablement expérimenté cette relation.
Par Henri Kaufman (chroniqueur exclusif) – Président de Hip ip ip ! Société de conseil en Marketing, en Web2.0 et en Formation
La Relation de long terme entre une marque, ou une entreprise, et ses clients repose sur la confiance. La confiance se construit progressivement, au fur et à mesure de transactions, d’échanges et de contacts réussis. Elle se situe sur un plan affectif, et elle est faite d’intuition et d’empathie ; elle permet au client de ne pas vérifier en permanence si le discours de l’entreprise est vrai, si ces prix sont aussi bons qu’elle le dit, si les délais de livraison annoncés seront tenus, si la qualité est aussi bonne que celle présentée par le concurrent, etc… Le client qui fait confiance croit tout ce que l’entreprise lui dit, sans vérifier.
La confiance est le fluidifiant de la relation, le petit quelque chose imperceptible qui fait gagner du temps car il est inutile de chercher les preuves. Il permet d’avancer les yeux fermés : « je lui fais confiance les yeux fermés » dit le dicton populaire.
Mais si la confiance met des mois ou des années à s’établir, elle ne disparaît jamais progressivement. Au contraire, elle explose d’un coup, et souvent à la suite d’un incident mal solutionné ou d’un contact rugueux qui ouvre brusquement les yeux du client, mettant en évidence que cette confiance reposait en réalité sur un malentendu. La perte de confiance étant irréversible la plupart du temps, l’entrepreneur ne doit pas s’asseoir sur ses lauriers. Il doit faire en sorte de la mériter, jour après jour, et cela d’autant plus que la relation est ancienne.
Par Jean-Pierre Lauzier(contributeur) – Conférencier, formateur, expert-conseil
Dans le dernier bulletin, je vous ai entretenu de la partie théorique de l’approche EVA qui consiste à vous faire connaître avantageusement de la part de votre clientèle en faisant bon usage d’abord de votre propre Expertise, ensuite de la Valeur que vous êtes en mesure de lui apporter et enfin de l’Aide sincère que vous pouvez lui fournir.
Cette approche EVA doit être mise de l’avant autant par vos communiqués écrits adressés à vos clients que par vos conversations avec eux.
Voici quelques suggestions basées sur l’approche EVA qui, dans un premier temps, permettront à votre clientèle de vous connaître et dans un deuxième temps, contribueront à établir solidement votre entreprise sur le marché.
Par Sophie Januel (chroniqueur exclusif) – Facilitateur en "Gestion et organisation Back-office PME" pour entreprises agiles !
Ranger : il en restera toujours quelques chose
ou quelques propositions de réflexes pour gagner du temps et en faire… moins,
mieux.
Chaque
écosystème produit ses dommages collatéraux et ses mythes sociaux et/ou
économiques. Le 21ème siècle est marqué par la tentative de conciliation du
temps de travail et du temps de loisirs, de l’information multicanale, à tout
moment . L’exercice de chaque agent est de d’équilibrer de manière
subjective chaque temps au regard de ses intérêts.
En
entreprise, les managers et collaborateurs sont toujours à la recherche des
méthodes de gestion et d’organisation qui permettent le gain de temps,
l’amélioration de la productivité… en vue de produire mieux et souvent plus
sans être sûr de gagner plus.
Les DSI se concentrent sur les
solutions techniques alliant performance et sécurité sous les fourches caudines
des contraintes d’archivage tant légales que conventionnelles. Les éditeurs
créent et déclinent de nombreux outils de rangement et parfois de recherche.
Mais tout cela reste concentré sur
du curatif. Si si, en aval car la première chose à faire, plutôt que de crouler
sous une vingtaine de manuels et méthodologies est d’apprendre à jeter
l’inutile en mode préventif .
Plutôt
provoquant ? Oui, à dessein, car il implique de créer une mémoire
utile : analyser, tirer choisir et supprimer.
L’idée
m’est venu lors d’une discussion avec des férus de technique et de découvertes
de nouveaux usages quelques semaines auparavant. Nous échangions sur le nouveau
mal des NTIC : l’obésité informationnelle, notamment via mail .
Un de nos mentors posa la question
suivante « et vous, comment faîtes-:
produire l’essentiel, jetez le superflu.
avec vos mails et docs ? Vous créer des
sous-dossiers ? des mots-clefs (en référence à gmail) ? ».
L’amplitude des réponses fut assez
exemplaire du « euh..ben » à
« je tag ! » en passant par « je laisse dans ma
messagerie » à ma réponse lapidaire « je jette et ce qui reste est
sauvegardé hors messagerie, pour les dossiers clients c’est classé puis archivé,
le vital passe en KM/fonds doc à portée de main ».
Passé le moment de stupeur, je leur proposais ma
position, parfaitement partisane mais rationnelle pour ne pas perdre de temps :
produire l’essentiel, jetez le superflu.
Deux axes de travail possibles, les mails et les dossiers
clients.
Les mails : rien de plus
facile à ranger. J’applique deux principes « Une page » et le
« le bon mail ».
Le premier principe est d’accepter
la visibilité de la boite de réception ou de chaque dossier sur une page (en
fait un écran pas de clic sur « page suivante »).
Le « bon mail » est
l’usage du mail dédié par objectifs/environnement. Les échanges pro relatifs
aux clients, partenaires et fournisseurs en cours sur un compte principal. Un
autre compte pour les newsletters, contacts, évènements, réseaux. Un compte
mail en ligne (votre propre serveur mail) ou sur un compte gmail évite de
surcharger et retarder le temps de téléchargement des messages, de plus avec
les outils de gestion plus de souci de mot de passe… Vous venez déjà de
filtrer efficacement. Maintenant, concentrons-nous sur la messagerie de votre
ordi :